Marseille, la lanterne rouge, accueille Evian, 10e et premier promu. Avant la rencontre, Steve Mandanda revient sur les soucis défensifs de sa formation. Et sur son propre niveau, inquiétant.
Le début de saison marseillais est catastrophique. Après six journées, l’OM court encore après sa première victoire. Si la formation phocéenne a marqué à six reprises, elle en a déjà encaissé dix. Seuls les portiers de Dijon et Ajaccio ont ramassé plus souvent le cuir au fond de leur filet. Si la défense, constamment chamboulée, a sa part de responsabilité, les performances de Steve Mandanda peuvent elles aussi être critiquées.
« A chaque frappe, il y a but »
L’actuel numéro deux dans la hiérarchie des gardiens de l’équipe de France concède une passe difficile : « Je ne revois pas forcément les matchs. Il faut plus de travail, mais c'est psychologique aussi, mentalement, ce n'est pas évident, presque à chaque frappe, il y a but ! On se sent impuissant. C'est l'aspect mental aussi. Il y a des périodes où je suis dans le but, et je sais qu'il ne peut rien m'arriver, et il y a des périodes où c'est plus difficile. C'est à l'image de l'équipe ». Oui, voir son gardien et capitaine trembler n‘arrange rien…
« Je préfère prendre un but casquette et gagner »
Et si ce brassard noué au bras gauche n’inhalait pas Steve, plus occupé à rouspéter contre ses joueurs qu’à se concentrer sur son job ? L’ancien Havrais partage l’analyse : « C'est vrai que la performance individuelle est importante, mais vu la situation dans laquelle on se trouve, le plus important, c'est l'équipe et le collectif. Je préfère gagner 2-1, prendre un but casquette et qu'on prenne les trois points, plutôt que de faire un superbe match et perdre 1-0 ».
Et pourquoi ne pas faire un superbe match et gagner trois à zéro '