Frustré depuis le début de la saison, Steve Mandanda a réalisé un match parfait à Valenciennes. Malheureusement pour lui, il n'a pas été recopié par tous ses partenaires.
Mandanda redevient un mur « El Fenomeno » est de retour. Accablé par les défaites de l’OM depuis le début de la saison, Steve Mandanda a ressorti son costume de super-héros à Valenciennes. Et le portier international a choisi sa victime : Grégory Pujol. Dans tous ses duels avec l’attaquant de VA, Mandanda s’est imposé avec des arrêts de classe. D’abord sur une reprise croisée du gauche déviée en corner juste après un rebond vicieux (7e). Ensuite, sur une claquette de la main gauche sous la barre sur une tête plongeante (13e), encore sur une tête piquée (molle) à bout portant (43e) et puis sur un penalty stoppé à ras de terre sur sa droite. Du grand, du bon Mandanda, même dans ses sorties, ses prises de balle et ses relances. Dommage qu'il y ait eu ce but en toute fin de match sur lequel il a repoussé une première tentative de Saez avant d'être crucifié à bout portant.
Valbuena, la boulette d’amateur Dans le jeu, l'OM était installé à nouveau dans un 4-2-3-1 bien terne. Un joueur peut d'ailleurs résumer le manque de liant marseillais dans le jeu : Mathieu Valbuena. Souvent à terre, incapable de peser de son poids habituel (14 ballon perdus, 57% de passes réussies), il a été sacrifié par Deschamps à la pause suite à l’expulsion de Fanni. Avant cela, Valbuena s’était illustré avec une boulette d’amateur. Nous sommes alors à la demi-heure de jeu. Dans sa moitié de terrain, Valbuena fait un slalom compliqué et se fait sécher par deux Valenciennois près de la ligne de touche. Alors que l’on le voyait bien prendre son temps pour frapper le coup de pied arrêté, l’OM menant 1-0 sur un pion de Diawara (hors-jeu), « Petit Vélo » préfère le jouer vite, en direction de Lucho.
La baraka s'est fait la malle Grosse erreur, l’Argentin n’étant pas attentif et surtout pas très frais après être sorti quelques minutes suite à une énorme semelle de Sanchez. Résultat, Diawara doit se sacrifier pour stopper l’attaque nordiste à la limite de la surface pour un coup-franc ultra-dangereux. Peu fier de son geste osé, Valbuena multiplie les gestes d’excuse auprès de ses partenaires mais son mini-cauchemar n’est pas fini puisqu’il écope d’un carton jaune pour ne pas avoir respecté la distance sur le coup franc de Cohade. Ce dernier frappera donc deux fois le fameux coup-franc, la deuxième tentative atterrissant sur la barre de Mandanda. C'était le moment du match où il avait la baraka...