A l’occasion d’un reportage de Téléfoot, Steve Mandanda est revenu sur sa progression, d’Evreux à l’OM, en passant par le Havre.
Avant d’enfiler les gants, Steve Mandanda montait sur les rings de boxe d’Evreux. Mais un homme a tout changé : Philippe Leclerc. Au cours d'un entraînement de boxe, Steve Mandanda va entendre les cris poussés par cet entraîneur et va commencer à discuter avec lui. Tout est parti de là : « J’avais senti qu’il avait de la qualité mais parfois il ne donnait pas le maximum ». Intronisé capitaine sous l’ère Deschamps, Mandanda assumait également ses responsabilités à la maison : « Quand j’avais des mauvaises notes, c’est lui qui signait mon carnet. Il me couvrait » a déclaré son frère Parfait, également gardien de but.
« Mentalement, je n’étais pas prêt »
Après son adolescence, le capitaine olympien a évoqué la perte de sa place de n°1 chez les Bleus : « Quand j’étais numéro un des Bleus, je n’étais pas aussi fort qu’aujourd’hui pour assumer ce statut. Mentalement je n’étais pas prêt». Et il a évoqué son avenir sous le maillot de l’OM : « Il y a quelques temps, j’étais focalisé sur un départ mais il ne faut pas faire n’importe quoi. Je me sens bien à l’OM et il n’y a pas de raison que ça change ».