Parti de l’Olympique de Marseille cet hiver, Lucho Gonzalez a terminé champion du Portugal avec le FC Porto. Bien loin du tumulte phocéen, qu’il décrit de loin avec calme et pertinence.
Lucho Gonzalez est aussi calme et pondéré sur un terrain que devant une caméra. L’ancien meneur de l’OM, parti cet hiver après plusieurs mois difficiles, dresse aujourd’hui un portrait peu glamour de l’ambiance au sein du club marseillais. Lucho, connu pour son professionnalisme et sa discrétion, ne mâche pas ses mots. Cet épanchement de mots durs en dit long sur la détresse qu’il a traversée. Pour lui, si l’OM va aussi mal, c’est pour une bonne et simple raison.
Le même discours que Gabi Heinze « Il manque un leader et un dirigeant fort qui prend les vraies décisions. Qu'il dise que l'entraîneur restera 3 ou 4 ans, a-t-il fait savoir au CFC dimanche soir. Il y a des tensions entre les dirigeants et l'entraîneur, des disputes et, forcément, ça se reflète sur le terrain. Quand on perd un ou deux matches, c'est la fin du monde à Marseille. Il n'y a pas la stabilité d'un grand club ». Il y a quelques mois, c’est exactement le discours qu’avait tenu Gabriel Heinze pour légitimer son départ du club phocéen. Ce n’est donc pas un hasard si les deux amis ont su rebondir depuis.