Trois mois après son arrivée à l’Olympique de Marseille, Joey Barton a purgé sa suspension pour enfin faire ses grands débuts en Ligue 1. Une première réalisée face à Lille (1-0) que Le 10 Sport vous décrypte sous les moindres coutures.
52 secondes, bienvenue en Ligue 1 Pour sa première 'possession' dans le championnat de France, Joey Barton a hérité d’un ballon aérien jeté par Rod Fanni, sur le côté droit, après 52 secondes de jeu. Une chique que l’Anglais a tenté d’amortir de la tête, avant de la perdre immédiatement…
5 minutes : première discussion avec l’arbitre ! Joey Barton n’a pas attendu plus de cinq minutes avant de faire connaissance avec l’arbitrage français. 5’10 : première discussion avec Monsieur Duhamel, suite à un contact dans l’entrejeu lillois. Joey Barton réclame plus de vigilance de la part de l’homme en noir...
13e : à l’origine d’une énorme occasion… Excentré sur le côté droit, Joey Barton adresse un centre un peu long. Au deuxième poteau, il trouve André Ayew qui s’essaye, à bout portant, face au but. Mickaël Landreau s’interpose une première fois, puis une seconde, magistralement (frappe de Valbuena), avant de voir une troisième tentative de Cheyrou repousser par sa défense ! L’occasion la plus dangereuse de la première période trouve son origine dans le pied de Barton…
Premier quart d’heure, premier bilan Aux commentaires du match Marseille – Lille, sur Canal+, Christophe Dugarry, décrypte le premier souci de l’OM, gêné par la présence lilloise dans leur camp : « Le problème, c’est que Joey Barton ne prend personne. C’est pour cela que les débuts sont compliqués. » Il souligne toutefois la débauche d’énergie de l’Anglais : « Il veut se montrer, il a beaucoup d’envie. Il a besoin de faire des kilomètres pour se sentir utile. C’est plutôt correct depuis le début, il se contente de faire des choses simples. »
21e : premier motif d’expulsion… Joey Barton aurait pu quitter les pelouses de Ligue 1 seulement vingt et une minute après les avoir découvertes. Christophe Dugarry, aux commentaires de l’action : « Malheureusement, Barton pousse trop son ballon et il vient tacler, le pied en avant, pour essayer de le récupérer… Oh ! La semelle qu’il lui a mis ! » La victime ? Florent Balmont, qui va certainement remonter dans le bus en boitant...
Ce que les Lillois peuvent qualifier « d’attentat » sera sanctionné par Mr Duhamel d’un carton jaune. « Ça aurait pu être rouge… », confesse Christophe Dugarry.
Les stats après 30 minutes Joey Barton a touché 15 ballons après 30 minutes de jeu. Il en a reçu trois de Charles Kaboré et en a distribué deux à Souleymane Diawara, ses premiers circuits préférentiels.
Première « bagarre » : pas de Joey ! Juste avant la pause, les esprits s’échauffent. Sur une faute peu évidente de Balmont, sur Valbuena, le Lillois est expulsé. Nuage d’intelligence sur la pelouse du Vélodrome : Jordan Ayew tire l’oreille de Lucas Digne (puis celle de Dimitri Payet !)… L’ambiance monte d’un cran, des petits groupes se forment mais pas de Joey Barton dans les parages ! Une absence étonnante pour ce qui semblait être un début de « baston ».
Aux premières loges du but d’Ayew Inspiré, Joey Barton cavale derrière Jordan Ayew qui reprend victorieusement de la tête le centre de Valbuena (1-0, 46e). À cinq mètres dans le dos de l’attaquant marseillais, Joey est aux premières loges pour l’ouverture du score. Il prend ensuite de le féliciter avant un sourire XXL.
68e : la première mine de Joey ! Juste après l’heure de jeu, Joey Barton se montre enfin dangereux. L’Anglais hérite d’un ballon de Valbuena, à 35 mètres des buts, qu’il positionne pour une frappe tendue, précise et puissance. Un missile qui passe tout près de la cage de Landreau… Mais Joey adresse son tout premier frisson au Vélodrome.
74e : première ovation du public Auteur d’une prestation généreuse mais très discrète, Joey Barton est remplacé par Loïc Rémy (74e). L’occasion pour le « Messie » de recevoir une petite ovation du public marseillais.
L’OM attend sans doute un peu plus de Barton mais avec lui, l’entrejeu a semblé un poil plus solide que lors des dernières rencontres.
Le mot de la fin, pour Joey (interrogé par Canal+) « Je suis heureux de jouer pour Marseille. J’ai encore besoin de travailler ma condition physique, mais ça va venir. Je suis heureux d’être ici, (en français) j’adore Marseille ! » Laurent Paganelli, galvanisé par ces quelques mots en français, lui demande alors s'il aime aussi la bouillabaisse. Sa réponse, en français toujours : « pas mal, pas mal... »
Découvrez Le 10 Sport de cette semaine, en kiosques ou en ligne