Ecrivain à ses heures perdues pour son site officiel, Joey Barton, le milieu de terrain de l’OM s’est livré sur son adaptation à un nouveau pays et à une nouvelle culture.
Un contrat à fond sur le Français Privé de compétitions nationales, Joey Barton s’est donc contenté de trois matchs d’Europa League. En attendant d’avoir plus de temps de jeu, il fait énormément d’efforts pour s’adapter au mieux à la France et à Marseille. En commençant par apprendre le Français. Dans son article, il nous révèle que le club a placé dans son contrat des cours illimités de français : « J’en profite au maximum » a-t-il ajouté. Avec humour, il regrette de ne pas avoir été « assez concentré à l’école, ce qui aurait facilité l’apprentissage ». Il veut réellement progresser et s’est fixé un objectif pour y parvenir : « Mon but est d'être à l'aise à la fin de la saison et je pense même à tenter une conférence de presse en français après Noël. »
Marqué par OM-PSG Barton en a également profité pour revenir sur « le Clasico » qu’il a vécu dans les tribunes : « Le bruit du Vélodrome était déconcertant, c'est vraiment une expérience que je n'oublierai jamais ». Dès son arrivée, on a bien vu que la relation entre les supporters et Barton était assez spéciale : « J'ai été à la rencontre de nombreux groupes de supporters, ces groupes sont comme des familles avec un véritable sentiment de communauté. Les groupes contiennent des hommes, des femmes et des enfants qui ont comme seul objectif de soutenir leur club de football », a-t-il confirmé.
Une admiration pour ses coéquipiers Joey Barton s’est attardé sur le fait que peu de joueurs anglais ont franchi le pas pour réussir ailleurs qu’en Angleterre. S’il explique cela par « la peur de l’inconnu », il est heureux d’avoir fait ce choix : « C'est quelque chose que j'ai toujours voulu faire. Que je réussisse ou échoue, je pourrai dire que j'ai essayé ». Une nervosité qu’il n’a pas vécue grâce à ses coéquipiers qu’il remercie : « Cette nervosité a été mis de côté par mes nouveaux coéquipiers, je me suis déjà fait de bons amis parmi les joueurs et le staff du club. Ils sont à l’écoute et des joueurs comme Gignac et Valbuena font l’effort de me parler dans un anglais approximatif. Cela me rend encore plus admirateur ».
Par Mathieu Lefevre