OM : les 3 dossiers qui ont incendié le club
La rédaction

Humilié par Lyon au Vélodrome, l’OM se déplace à Brest ce dimanche (14h) avec la nette sensation d’être victime de « harcèlement ». Depuis deux semaines, trois cas légitiment cette tendance. Focus.

Apruzesse en guise d’allumette Depuis quinze jours, ça n’arrête pas. A l’OM, on se sent victime de harcèlement. Tout a commencé à Bordeaux. Handicapé par les absences d’André-Pierre Gignac et Loïc Rémy, Elie Baup doit emmener l’amateur Fabrice Apruzesse et le fait jouer une vingtaine de minutes. Le début d’un flot de critiques et de moqueries hallucinant. « On a surtout du mal à comprendre le cas d’Apruzesse à Bordeaux », confirme José Anigo, très remonté depuis le début de cette histoire. Pour calmer la tempête et avec le retour à la compétition de Rémy, Apruzesse n’a plus été convoqué par Baup.

Valbuena, le dossier qui met de l’huile sur le feu Au Vélodrome, une semaine plus tard, c’est au tour de Lille d’être opposé aux Marseillais. Volontaires, ces derniers s’imposent grâce à une tête de Jordan Ayew sur un centre parfait de Mathieu Valbuena. Pour les dirigeants lillois, « Petit Vélo » a d’ailleurs fait basculer le match en fin de première période en « faisant expulser » Florent Balmont. Valbuena est depuis quelques jours la victime d’une cabale déplacée qui n’engage que les Lillois puisque les observateurs l’ont globalement défendu. « Malheureusement, l’OM fait beaucoup parler. Depuis que je suis ici, on n’a jamais eu le temps de savourer, sans qu’il y ait une histoire derrière », avoue Steve Mandanda.

La sourire de Labrune, synonyme d’incendie C’est le dernier cas en date. Mercredi, contre l’OL, un sourire de Vincent Labrune lors de l’humiliation subie par l’OM (1-4) a été capté hors contexte par les caméras de Canal+. Stéphane Tapie s’en est pris nommément au président phocéen avant de balancer son numéro de portable sur une radio locale. Le dossier de trop. « Je ne comprends pas pourquoi on nous mène dans ces turbulences, estime Anigo. Je ne peux donc pas comprendre qu’on remette en cause son amour du club ou sa déception dans la défaite simplement parce qu’il rit. Dans quel monde sommes-nous ? »