Souleymane Diawara faisait son retour comme titulaire dans le onze olympien. Elie Baup s’attendait à le voir stabiliser l’axe central. Cela n’a pas vraiment été le cas.
Alors qu’Elie Baup était confronté à une véritable sécheresse sur le plan offensif, devant même faire confiance à des joueurs de la réserve (Omrani) voire même des amateurs (Apruzesse) pour terminer la rencontre, le technicien olympien avait en revanche le choix sur le plan défensif. S’il l’a préservé jusqu’à présent, Baup savait qu’il pouvait compter sur Souleymane Diawara au coup d’envoi de cette rencontre face à Bordeaux. Entre maintenir la charnière Nkoulou-Fanni ou déplacer ce dernier sur son habituel côté droit afin de faire la place à Diawara, Baup a choisi de lancer Diawara d’entrée. Pour un résultat mitigé.
Gouffran fait souffrir la charnière
Certes, Diawara n’a pas fait d’erreur flagrante, et a parfois su imposer sa force physique dans les duels, mais son impact aura été trop épisodique. En réalité, c’est en première période que Diawara aura fait le gros de son travail. Gagnant pas mal de duels, il a profité, comme l’ensemble du bloc marseillais, de l’apathie offensive girondine. Mais dès que les attaquants bordelais ont mis du mouvement, Diawara a, comme l’ensemble de sa défense, pas mal souffert. Les déplacements de Gouffran, notamment, ont été un véritable poison pour un Diawara souvent en retard. Et le but où Gouffran est passé dans le dos de toute la défense pour ouvrir le score, est venu matérialisé la fragilité de cette arrière-garde. Visiblement, Diawara et Nkoulou ont besoin de retrouver des automatismes. Sauf que du temps, l'OM n'en a pas beaucoup...