L’OM restait sur cinq défaites de rang. Du jamais vu depuis plus de trente ans. Forcément, on attendait une réaction, dans la bouillante enceinte niçoise. Elle n’est pas arrivée.
Didier Deschamps n’est vraiment pas aidé. Les matchs s’enchaînent, comme les mauvais résultats. Comme ce soir face à Nice. Dès les premières minutes, Souleymane Diawara, associé en défense central au latéral de métier Rod Fanni, doit laisser sa place. Charles Kaboré fait son entrée au milieu pendant que Mbia redescend d’un cran. Fanni et Kaboré, deux remplaçants habituels qui vont se montrer fautifs.
Le duo infernal
Le milieu défensif se distingue en premier. Quarante minutes après entrée sur le pré, le Burkinabais est expulsé juste avant de rejoindre les vestiaires pour la pause, après un pied haut sur Grandin. Il pénalise ainsi son équipe. Comme Fanni, relégué sur le banc par Azpilicueta, et qui était ce soir aligné en défense centrale, en l’absence de Nkoulou. L’ancien niçois, de retour chez lui, se rend coupable d’une faute dans la surface. Le contact est léger, mais suffisant pour obliger l’arbitre de la rencontre à siffler un penalty. Alors qu’Ayew, sur un superbe service d’Azpilicueta, avait donné l’avantage aux Marseillais. Monzon ne s’est pas fait prier pour fusiller Mandanda.
Comme Deschamps ne se privera pas d’enguirlander ses deux mauvais élèves.