OM : Deschamps lâché par une partie du vestiaire !
La rédaction

Dans la tourmente sportive où l’OM compte, avant le Clasico, déjà 15 points de retard sur le leader montpelliérain et 12 sur le PSG, son adversaire du soir, Didier Deschamps semble l’être aussi de plus en plus en coulisses.

Gignac, Kaboré, Cheyrou et Valbuena ne le soutiennent plus

Selon le JDD, l’entraîneur marseillais aurait déjà été lâché par quatre de ses joueurs : André-Pierre Gignac, pas vraiment une surprise, Charles Kaboré mais aussi Benoît Cheyrou et Mathieu Valbuena. Deschamps compterait néanmoins toujours sur les soutiens de Mbia, Diarra, Rémy, Mandanda, Nkoulou, Diawara ou encore les frères Ayew. Et ce sont les méthodes et le caractère dictatorial de Didier Deschamps qui ne passeraient plus auprès des frondeurs, qui ont l’impression d’être de bons petits soldats. Ils se plaindraient également d’entraînements trop répétitifs, des changements tactiques ainsi que de sa paranoïa. « Les joueurs sur lesquels il ne compte pas, il les ignore. Alors le jour où il a besoin d’eux, ils ne le loupent pas », rapporte ainsi au JDD, un agent de joueur.

En privé, Deschamps surnomme Anigo « les forces obscures »

Face à ce ras-le-bol de plus en plus général à son égard, Didier Deschamps se replierait sur lui-même et son cercle d’intimes à commencer par son conseiller, Jean-Pierre Bernès. Une démarche qui l’isolerait encore davantage. L’entraîneur de l’OM n’aurait pas supporté non plus de voir José Anigo, qu’il surnomme en privé « les forces obscures », recevoir l’agent de Gignac au matin de l’incident. Didier Deschamps déplorerait également l’absence au quotidien du président Vincent Labrune, plus souvent à Paris qu’à Marseille et encore l’un des rares soutiens de Deschamps, notamment dans la lutte de pouvoir qu’il se livre depuis son arrivée avec José Anigo. Devant son tableau très peu rassurant pour le coach olympien, une victoire semble donc quasiment impérative face au PSG ce soir. Au risque de s’isoler un peu plus et de voir sa position très sérieusement menacée.