Malgré leurs dénégations, Didier Deschamps et José Anigo ne s'apprécient pas. Face au nouvel homme fort de l'OM, Didier Deschamps, José Anigo se trouve en situation bien inconfortable.
« Le mois de juin, c’est le mois le plus chargé, celui où l’on compte les moments où l’on est tranquille. Mais je suis serein. En interne, je peux vous garantir qu’il n’y a rien. Il y a un travail qui est bien fait. » Ces propos empreints de sagesse, José Anigo, qui les tenait le 1er juin à La Marseillaise, les trouvera très amers à leur relecture après le putsch de Vincent Labrune. Pas forcément considéré comme un proche de Jean-Claude Dassier, Anigo l’était forcément plus que de son « ennemi » intime, Didier Deschamps. Dassier et Veyrat flanqués à la porte, Labrune nouveau président, Deschamps renforcé dans ses prérogatives, quelle place reste-t-il à José Anigo ?
Anigo avait promis d'être solidaire de Diouf Didier Deschamps souhaite obtenir la mainmise sur les transferts, domaine réservé jusqu’alors à José Anigo. Fragilisé par l’échec relatif d’André-Pierre Gignac, l’ancien Minot ne jouirait pas forcément d’une grande cote auprès de Labrune voire de Margarita Louis-Dreyfus. Mais les transferts se décident pour beaucoup en juin et l’OM doit avancer en ordre rassemblé pour décrocher de belles signatures dans un marché en pleine restriction financière. Dès lors, l’OM ira-t-il jusqu’au bout de sa logique en écartant Anigo pour laisser encore plus de place à Deschamps ? A moins que la question ne se résolve d’elle-même. En 2009, José Anigo avait promis d’être solidaire de son président licencié, Pape Diouf, avant de se raviser. Se montrera-t-il plus attaché à Dassier ?