OM : Anigo met la pression sur les minots
La rédaction

L’OM va clairement changer de politique avec les jeunes issus du centre de formation. Le directeur sportif phocéen, José Anigo, lassé par le comportement de ses minots, leur proposera désormais des contrats professionnels de courte durée avec un salaire revu à la baisse.

En l’absence de Ligue des champions la saison prochaine, l’OM devrait disposer de moyens limités cet été sur le marché des transferts. Une donnée qui devrait notamment contraindre le club à puiser dans les ressources de son centre de formation avec des jeunes joueurs évoluant avec la CFA 2(Chris Gadi, Najib Ammari…). Pourtant, José Anigo a décidé de changer son fusil d’épaule vis-à-vis de ces espoirs en leur proposant des contrats pros basés sur une année et avec un salaire minimum ou presque. Interrogé par Le Phocéen, le directeur sportif de l’OM explique les raisons de ce changement.

Anigo : « Ils doivent prouver qu’ils méritent plus » Anigo pointe du doigt l’état d’esprit de cette nouvelle génération, qui obtient d’ailleurs des résultats inquiétants en CFA 2 puisque l’équipe se bat pour éviter la relégation : « L’histoire récente des Omrani, N’Doumbou, Osei nous montre que depuis qu’ils ont un contrat pro, ils ne vont plus rien chercher. Je ne parle pas pour eux spécifiquement, mais les jeunes qui arrivent dans le vestiaire des pros, au bout de deux mois, t’as l’impression qu’ils ont déjà dix ans de carrière. On doit presque prendre des gants pour leur parler (…) C’est un an plus deux années reconductibles. Mais s’ils veulent s’engager ailleurs, ce n’est pas la durée du contrat ou le salaire qui va changer quoi que ce soit. Il faut que ce soit perçu comme un challenge pour eux ». Prête cette saison à Orléans (7e de National), le milieu offensif gauche Alexander N’Doumbou (18 ans) réalise une saison plutôt correcte (20 matchs, 3 buts) et pourrait être amené à intégrer l’effectif pro de l’OM l’été prochain. Kevin Osei a, lui, réintégré la CFA 2 phocéenne après son échec en prêt à Bayonne.

Par Guillaume de Saint-Sauveur