Relancé par sa large victoire le PSG dimanche soir (3-0), l'OM s'est offert une belle bouffée d'oxygène. Du moins sportivement. Car en coulisses, Didier Deschamps et José Anigo ont toujours du mal à s'entendre. Le directeur sportif marseillais s'explique enfin.
En s’imposant contre le PSG dimanche soir au Vélodrome (3-0), l’OM s’est tiré une belle épine du pied. Les Marseillais se sont surtout évités une nouvelle crise. « Elle nous a fait énormément de bien. Il fallait réagir, on en avait besoin. On aurait très vite pu basculer dans une situation de grosse crise. On a changé la donne. C’est un peu de répit avant les échéances qui nous attendent », a reconnu Loïc Rémy au micro de RMC cet après-midi. Sportivement donc, en attendant le déplacement à Caen vendredi soir (20h), l’OM s’est offert une belle bouffée d’oxygène. En interne aussi, avec le retour aujourd’hui à l’entraînement d’André-Pierre Gignac. Entre Didier Deschamps et José Anigo en revanche, la situation n’a guère évolué. Il n’y a tout simplement plus aucune relation entre les deux hommes, le second prenant un peu ses distances avec le groupe pro ces dernières semaines à la demande de Vincent Labrune.
Anigo : "Pourquoi aurais-je claqué la porte ?"
« Il faut être honnête. Depuis deux ans et demi, les rapports sont les mêmes qu’aujourd’hui. Ça ne nous a jamais empêchés de travailler ensemble, a expliqué ce mercredi José Anigo sur RMC. Ce qui est important pour moi, c’est que le club continue à travailler comme jusqu’à maintenant. Le président a défini les rôles. Chacun fait son boulot et dans l’intérêt du club. Pour le reste, on ne demande à personne de vivre ensemble minute par minute. J’ai compris ça il y a bien longtemps. Ça ne me gêne pas. Je me suis habitué. Si le club est gagnant au bout, si tout le monde amène sa compétence, il y a zéro souci. Pourquoi aurais-je claqué la porte ? Tous les gens qui travaillent dans ce club prennent beaucoup de plaisir. C’est mon cas. La seule chose qui m’intéresse, c’est que le club se mette à gagner, à marcher. C’est l’OM, ça prend plus d’ampleur qu’ailleurs. Ces situations existent dans tous les clubs. On n’est pas obligé d’être d’accord tous les jours. Ça fait la force d’un club. Si on n’est jamais en contradiction, on se met quelquefois dans la difficulté. » Incident clos ? Il ne le sera sans doute jamais…