Dans son duel avec Didier Deschamps, José Anigo a perdu en sympathie et en crédibilité. Un changement qu’il regrette et dont il se défend en présentant son bilan des dernières saisons.
José Anigo semble amer. Dans l’interview qu’il a accordé au site football365.fr, le directeur sportif regrette que son image ait été ternie par les récents évènements et ses accrochages avec Didier Deschamps, l’entraîneur de l’OM. « Je parlais avec un Camerounais dans l’avion qui ne me connaissait pas et l’image que les gens peuvent avoir de moi, elle est plus négative que positive », explique José Anigo, triste d’avoir vu son capital sympathie entamé.
Anigo fait le bilan Visiblement affecté par cette nouvelle répartition des rôles, dans laquelle Deschamps serait le gentil et José Anigo le méchant, l’historique de la maison phocéenne a voulu se défendre et mettre en avant son bilan : « Je trouve cela injuste parce que quand on regarde le bilan, quand vous voyez l’équipe qui compose aujourd’hui Marseille, je pourrais vous dire que Mandanda, Valbuena, Kaboré, Loïc Remy, Amalfitano, ce sont des joueurs que j’ai été chercher. Ce sont des joueurs qui ont coûté très peu à l’OM et qui aujourd’hui représentent un actif financier important. Mais ça, les gens ont tendance à l’oublier ». Après s’être lavé les mains du cas Gignac – « C’est Deschamps qui l’a choisi » - Anigo en remet une couche. Moins acide que les précédentes, mais une couche quand même, que Didier Deschamps n’aura aucun mal à digérer.