OL : Jean-Michel Aulas revient sur sa relation avec Benjamin Mendy
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Ces derniers mois, cela avait chauffé entre Benjamin Mendy et Jean-Michel Aulas. Et alors que cela se serait calmé à l’occasion de la Coupe du monde, le président de l’OL a évoqué sa relation avec le joueur de Manchester City.

Alors que la rivalité entre les supporters de l’OL et de l’OM est énorme, cela s’est encore plus envenimé avec la finale de l’Europa League entre le club phocéen et l’Atlético Madrid, qui se jouait dans le stade des Gones. Ancien joueur de l’OM, Benjamin Mendy avait rajouté de l’huile sur le feu sur les réseaux sociaux. Toutefois, entre les deux hommes, cela semble s’être calmé. En effet, à l’occasion de la Coupe du monde, Mendy et Aulas avaient posé ensemble sur les réseaux sociaux. La hache de guerre est-elle donc enterrée ?

« On n’était pas fâchés »

Dans une interview accordée à L’Equipe, Jean-Michel Aulas est donc revenu sur sa relation avec Benjamin Mendy. Le président de l’OL a alors avoué : « Je me suis réconcilié avec Benjamin Mendy ? On n’était pas fâchés. Là-bas, j’ai discuté avec des joueurs que je ne connaissais pas comme (Adil) Rami, Benjamin (Pavard). Et ce sont des mecs bien. Je le dis d’autant plus facilement qu’autant j’avais une relation privilégiée avec les ex-Lyonnais, autant ce n’était pas obligatoirement le cas avec les autres… Et dans le vestiaire après le quart ou la demi-finale, Benjamin m’a dit : “On va faire un selfie ?” Si c’est moi qui l’avais demandé, on aurait trouvé ça plus politique… (rire). Lui et Adil avaient tous les deux cette volonté de communiquer vers l’extérieur et ça a été un symbole de ce qui s’est passé ensuite. Même ceux qui ne jouaient pas n’ont pas influencé négativement le groupe ou l’entraîneur. Quand Adil a expliqué qu’il aurait eu peur de rentrer tellement ça se passait bien... Tout est dit. C’est le succès des joueurs mais c’est aussi le grand succès de Didier et de Noël d'avoir créé ces conditions ».

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