Cris, méchamment poussé vers la sortie de l’OL par Jean-Michel Aulas, se refait une petite santé en Turquie, à Galatasaray. Il faut dire que, financièrement, il y trouve aisément son compte.
Dans l’histoire, les Pharaons meurent souvent tranquilles. Dans le football, c’est un peu pareil. Mis au placard par Rémi Garde et traité de la sorte par Jean-Michel Aulas cet été pour le pousser vers la sortie, Cris est en train de ressusciter du côté de Galatasaray. Depuis, Bernard Lacombe le pleure.
Le « Policier » retrouve un uniforme Mais le défenseur brésilien, s’il avoue avoir gardé plusieurs contacts à Lyon, sourit chaque jour un peu plus. Pour faire court, Cris ne regrette absolument pas d’avoir quitté le club rhodanien après huit années de bons et loyaux services. Parti dans la dernière heure et demi du mercato estival (!), le « Policier » a retrouvé un uniforme et quelques joueurs adverses à verbaliser.
« Il a tourné la page » C’est bon signe, ça veut déjà dire qu’il joue. Régulièrement. Après avoir rendu une « clean sheet » pour ses deux premiers matchs, amicaux, Cris a vite gagné ses galons de titulaire et participe activement au leadership de son équipe. « Tout va bien pour lui, il a tourné la page. Il prend de plus en plus d’importance dans l’équipe, confirme son agent Marcelo dans France Football. Ses coéquipiers profitent de son expérience ».
Prime automatique de 12 500 euros par match Aux yeux de son entraîneur, cette même expérience est toutefois inutile… en Ligue des champions, où il n’a encore jamais été aligné ! Un choix étrange qui pourrait s’expliquer par un contrat qui l’est encore plus. Selon nos confrères, Cris a signé un contrat d’un an plus une optionnelle en cas de 25 titularisations. En plus de débourser 1,4 million d’euros par an, Galatasaray doit également lui verser 12 500€ à chaque match disputé ! La renaissance d’un Pharaon a donc un prix.