Après avoir récemment calmé le jeu sur les déclarations offensives de son président Jean-Michel Aulas, Michel Bastos s’en prend désormais aux médias et annonce qu’il ne quittera pas l’OL cet été.
« Bonjour a tous!! Je suis toujours à Lyon !! C’est mon club jusqu’en 2015 alors on travaille dur. C’est le meilleur à faire. Biz », inscrivait Michel Bastos sur Twitter ce samedi dans l’après-midi. Un message relativement calme et optimiste, qui mettait définitivement fin à la polémique Aulas intervenue plus tôt dans la semaine. Pourtant, le mal semble plus profond pour gaucher brésilien de l’OL (28 ans) qui a littéralement changé de ton plus tard dans la soirée.
Bastos : « les journalistes ne savent rien »
En début de soirée, l’ancien Lillois poste à nouveau sur son compte Twitter et si l’objet du message ressemble fortement au précédent, l’international auriverde (10 sélections) montre qu’il est bien plus agacé et s’en prend notamment aux médias : « J’ai un contrat avec Lyon jusqu’en 2015, je dois le respecter et le dois être professionnel. Et je n’ai jamais dit que je voulais partir ! J’ai dit que si personne ne me voulait ici je préférais partir. Arrêtez de déformer les choses des journalistes qui ne savent rien !!! ». Bastos serait donc parti pour rester à l’OL contre toute attente ?
Le pouvoir dans les mains d’Aulas
Ce n’est un secret pour personne, l’Olympique Lyonnais aura besoin de vendre cet été afin de récupérer un maximum de liquidités. Si certains cadres autres que Bastos sont annoncés sur le départ (Lloris, Cissokho, Källström…), le Brésilien semblait déjà parti dans l’esprit de son président qui ne l’avait pas loupé au moment de la fameuse interview : « Bastos lui est un cas d’école. Mais à deux ans d’un mondial au Brésil, il va aller beaucoup mieux, croyez-moi ». Comme nous vous l’annoncions précédemment, Bastos susciterait l’intérêt aux Emirats et seul Jean-Michel Aulas sera en mesure de diriger l’avenir du joueur. En attendant d’être fixé sur son sort, Bastos ne semble pas prêt à se laisser pousser la sortie aussi facilement.
Par Guillaume de Saint Sauveur