Rémi Garde a officiellement pris les rênes de l'Olympique Lyonnais mercredi et n'a pas tardé à imposer sa patte. Un grand ménage a en effet démarré du côté de Lyon. Sans pitié.Dans son édition du jour, Le Progrès nous raconte en effet comment l’arrivée de Rémi Garde à la tête de l’Olympique Lyonnais a entraîné un grand ménage au sein de l’organigramme lyonnais. Les cas de l’entraîneur adjoint Patrick Collot, mais aussi du médecin Emmanuel Orhant et du préparateur physique Alexandre Dellal devraient être rapidement réglés. En toute logique car ce sont des lieutenants de Claude Puel. Là où le ménage pose problème en revanche, c’est quand des anciens du club se retrouvent subitement mis à la porte ou au placard sans demander leur reste. Robert Valette, après 40 ans passés au club, se retrouve dans un boulot administratif pas en rapport avec ce qu’il sait « faire le mieux », Valette, homme de terrain, ayant dirigé la CFA pendant des années.Un recruteur viré... par téléphone ! Autre cas litigieux, celui de Farid Benstiti. L’ancien entraîneur de l’équipe féminine de l’OL avait été placé, par Claude Puel, au sein de la cellule de recrutement. Et c’est par téléphone qu’il a appris qu’il n’était plus désiré à Lyon. « J’aurais juste souhaité qu’on me donne une explication, explique-t-il. J’ai dirigé l’équipe féminine de l’OL pendant sept ou huit ans, avec de bons résultats. Cette saison, une autre orientation avait été prise, ce que je pouvais comprendre, mais mon travail d’observation pour Claude Puel était enrichissant aussi. Je pense que s’il avait continué, il aurait souhaité me conserver. Là, avec le nouveau staff, des gens de ma génération qui plus est, avec qui j’ai contribué à faire remonter l’OL en D1 il y a plus de vingt ans, je suis évincé. (…) Je ne polémique pas, mais je suis un peu frustré. » Bref, Garde n’a pas tardé à imposer sa patte à l’OL, et ça décape…
