OL : Fofana, la première vraie recrue ?
La rédaction

Si la préparation encourageante de Yoann Gourcuff est au centre de toutes les attentions, un autre joueur pourrait s’ériger en cadre de l’effectif lyonnais cette saison : Gueida Fofana.

Un recours en défense centrale Dans la lignée du nouveau cycle de l’OL, Gueida Fofana fait clairement partie de ces jeunes sur lesquels Rémi Garde compte. Arrivé l’été dernier après le Mondial des -20 ans, Fofana n’a pu bénéficier d’une préparation complète. Un handicap qu’il n’a pu surmonter, alors que son talent a suscité des attentes élevées dès son arrivée. Le départ de Kim Källström pour le Spartak Moscou le rend aujourd'hui presque indispensable dans l’entrejeu des Gones. Lyon, à la recherche d’un défenseur, pourrait également être tenté de le faire reculer d’un cran. « Je joue où l’on me dit de jouer » déclare-t-il dans Le Progrès , même s’il avoue « préférer jouer milieu relayeur ».

Fofana, le milieu défensif qu'il manque ? La prestation de Fofana samedi dernier contre Montpellier lors du match du trophée des champions n’est pas passée inaperçue.Titularisé au côté du jeune capitaine Maxime Gonalons, son pressing constant a fait reculé les Héraultais. Fofana se permet même le luxe de se montrer dangereusement offensivement avec une frappe un peu au dessus de la transversale. Bernard Lacombe confirme les progrès de l’ex-Havrais: « Il a passé un cap. C’est un bon complément à Gonalons et il rend les autres meilleurs ».

« Il sait donner le ballon et marquer » Francis Smerecki n’a pas hésité à confier le brassard de capitaine de l’équipe de France espoir à Fofana. Le milieu de 21 ans a véritablement conquis Smerecki : « L’Olympique Lyonnais a fait une bonne pioche. C’est un joueur assez complet, capable d’une grosse activité, et qui sait donner le ballon et marquer. Il a quasiment tous les atouts pour réussir et je ne suis pas étonné qu’il ait fait le bon choix en prenant une direction plus sage que certains ». Entre Gonalons et Fofana, la jeune garde de Rémi est assurée, à n’en pas douter.

Par Adrien Verrecchia