Renato Civelli, le défenseur de Nice, est l’un des cadres de Claude Puel. Solide, rugueux, battant, l’Argentin plaît par sa capacité à toujours tout donner. « Les joueurs ne se laissent pas intimider comme ça, certains sont plus peureux, mais heureusement, je me dispute de moins en moins. Au début, je croyais qu’il fallait faire peur mais tu te rends vite compte que c’est souvent inutile » , explique le défenseur central dans les colonnes de L’Equipe.
« Etre méchant, c’est fini »
Civelli raconte comme il a tenté de déstabiliser son compatriote Lisandro, l’attaquant de l’OL, en 2011. « Parfois on va un peu loin mais être méchant, c’est fini. Avant, je croyais que les adversaires allaient être moins bons si je l’étais. Je me rappelle un 2-2 contre Lyon, je mets un tacle sur le côté à Lisandro (3 avril 2011), je lui arrache une chaussette. Dix minutes après, il marque un but. Tu veux intimider Lisandro ? Ce n’est pas possible » , se souvient-il.