Alors que son équipe joue ce soir contre le PSG sa place en finale de la Coupe de la Ligue, Louis Nicollin a encore fait des siennes dans la presse. Comme d'hab, le président n'a pas mâché ses mots. Joueurs et entraîneurs sont visés.
Louis Nicollin n'a pas sa langue dans sa poche. Et depuis le début de saison, les dérapages ont déjà été nombreux. Alors que son équipe occupe la 7e place de la Ligue 1 et affronte le PSG (ce soir, 20h45) en demi-finale de la Coupe de la Ligue, le président de Montpellier s'en prend cette fois à sa propre maison dans les colonnes de l'Equipe. Et autant dire que joueurs et entraîneur en prennent pour leur grade.
Pour ses joueurs : « Cette saison, ils m'ont fait deux ou trois trucs que je n'ai pas encaissés. Le 4-0 à Marseille ou le 1-2 face à Lyon, je l'ai encore en travers, grave. En ce moment, ils sont surtout bons à me demander des doubles ou des triples primes. »
Pour son entraîneur, René Girard : « L'élimination en Coupe de France (1-0 à Reims), je m'en doutais. On ne prépare pas un tel match en plein cagnard (Montpellier était en stage en Espagne) pour se retrouver le samedi soir à Reims par moins cinq degrés. On voit bien qu'on s'en tape de la Coupe de France. Cette élimination ne m'a pas plu. Je n'ai pas de pot avec mes entraîneurs, la Coupe de France, cela ne les excite pas. Mais je n'ai pas dis que j'allais le virer. »
Sur la prolongation de contrat de Girard (il sera en fin de contrat en juin) : « Il a dit qu'il manquait un petit quelque chose pour signer. Moi aussi il me manque un petit quelque chose pour le prolonger. Il a contribué à faire revivre l'esprit des premières années du club. Mais j'ai l'impression qu'on stagne. Je suis capable de ne pas le garder. Comme ça on fera les gros titres des journaux! »