Pour le Midi Libre, Louis Nicollin est une nouvelle fois revenu sur l'insulte lancée au capitaine de l'AJA, Benoît Pedretti. Avec un argument de défense qui ne le valorise pas.
Il faut parfois apprendre à se taire. Surtout si l'on ne maîtrise pas le sujet. En se fiant à ce simple principe de bon sens, Louis Nicollin nous aurait épargné une polémique apparemment inutile sur le thème de l'homosexualité dans le football. Après une défaite de Montpellier à Auxerre, le président héraultais avait traité Benoît Pedretti de «petite tarlouze». La LFP l'a depuis suspendu pour 2 mois de toute fonction officielle pour ces propos. Mais c'est sans doute pour ignorance que la Ligue aurait dû sanctionner Nicollin.
«Moi, ce mot de tarlouze, je le connaissais même pas dix minutes avant de le dire, se justifie-t-il. Parce qu'après le match à Auxerre, dans le vestiaire, tout le monde était très, très chaud. Et remonté contre Pedretti qui nous avait tout fait ! Et j'entendais ce mot, tarlouze par-ci, tarlouze par-là. Alors j'ai décidé d'aller répondre moi-même à la télé, pour pas qu'un entraîneur ou un joueur parte en vrille. Et là, devant ce micro, j'avais ce mot de tarlouze qui me résonnait dans la tête. Et (...) je le balance ! Sinon, je suis pas homophobe, je me suis excusé, mais c'est affreux on peut plus rien dire. Enfin, ça m'empêchera pas de continuer.» Edifiant?