Niang la prise de tete
La rédaction

Didier Deschamps et Jean-Claude Dassier répètent à l'unisson qu'il est hors de question de vendre leur capitaine Mamadou Niang. Lui ne l'entend pas nécessairement de cette oreille. Jusqu'à aller au clash ?

Alors que l'OM devait concentrer tous ses efforts sur l'achat d'un attaquant de classe internationale lors du mercato estival, rien ne se passe comme prévu. Les semaines défilent et la perle offensive tant désirée par Didier Deschamps n'a toujours pas pointé le bout de son nez à la Commanderie. Le président Jean-Claude Dassier a beau répéter qu'il reste du temps avant la clôture du marché des transferts, à quatre jours de la reprise de la Ligue 1, le temps presse. Les candidats au poste qui, généralement, aiment être fixés sur leur sort relativement tôt, devraient ainsi se faire de plus en rares. Et l'OM dans l'obligation de se rabattre sur un second couteau.

NIANG PAS CONTRE L'ETRANGER Mais les déboires marseillais ne s'arrêtent pas là. Depuis ce week-end, le gros problème s'appelle Mamadou Niang. Le club turc de Fenerbahçe fait le forcing pour s'attacher les services du meilleur buteur du dernier championnat de France. Et Mamadou Niang qui, il y a quelques semaines, s'était plaint du manque de reconnaissance du football européen ne serait pas contre l'idée d'une expérience à l'étranger. A 31 ans, il n'a connu que le championnat hexagonal. Niang pourrait également être irrité par la non venue de l'attaquant de renom à ses côtés, pour enfin briller en Ligue des Champions. Une promesse faite par ses dirigeants qu'ils auront visiblement du mal à tenir. L'attaquant olympien n'était d'ailleurs pas présent ce mardi matin à la reprise de l'entraînement... Bizarre. Officiellement, il est malade. Officieusement, il est peut être déjà en train d'entamer un bras de fer avec ses dirigeants. L'OM est dans une impasse et pourrait dans le pire des cas être perdant sur toute la ligne (d'attaque) : pas de grand buteur et plus de Niang.