L'un ne marque plus un but et l'autre passe son temps à s'embrouiller avec son coach. Mais comme ils sont importants, Nenê et Lisandro sont toujours épargnés par Kombouaré et Puel.
L’un parle beaucoup quand il en a marre et l’autre, au contraire, préfère se taire. Nenê, c'est du genre à se prendre la tête avec ses coéquipiers et son entraîneur lors de l'entraînement, ou, quand il se fait bâcher par ses coéquipiers après un match nul face à Montpellier, venir faire la tronche devant les journalistes.
Lisandro lui, est moins démonstratif. Sa spécialité, faire la gueule au moment où Claude Puel décide de le remplacer. Deux discours, deux méthodes, mais un point commun, Nenê et Lisandro Lopez sont des gros râleurs. Et quand un coach veut se faire respecter, que doit-il faire ? Sévir ? Sans doute, mais comme Nenê à Paris et Lisandro Lopez à Lyon sont deux hommes importants, Antoine Kombouaré et Claude Puel sont bien obligés de la jouer fine. Ou petit bras, comme vous voulez. Hier, les deux hommes ont en tout cas fait le même constat. Antoine Kombouaré pour Nenê : « Nenê est à l'image de l'équipe. Le voir réagir de cette façon, c'est qu'il n'est pas content des résultats et de ses prestations. Je préfère ça que voir les joueurs se satisfaire de la situation. C'est un râleur oui, mais dans le bon sens du terme. » Et Puel pour Lisandro Lopez : « L'agacement de Lisandro à Nice ? C'est un râleur ; et il n'y a rien de nouveau par rapport à cela. » Soit la bonne manière d'éviter les polémiques. Mais le propre d'un grand entraîneur n'est pas de se faire respecter ?