On pourrait attendre que les nouvelles recrues de l'Olympique de Marseille flippent à l'idée d'évoluer pour la première fois au Vélodrome. Pour Morel, en tout cas, c'est loin d'être le cas.A l’instar de Diarra et Amalfitano, Jérémy Morel devrait, pour la première fois, porter le maillot marseillais au Stade Vélodrome ce week-end, face à Sochaux. Une première qui ne semble pas du tout l’impressionner, loin de là. Quand La Provence lui demande s’il a un peu le trac avant sa première, sa réponse est limpide. « Non, pour moi, c'est le premier match de championnat. Il y en aura d'autres par la suite, qu'il faudra réussir aussi à gagner; pas la peine de se mettre plus de pression que celle qui viendra toute seule. Mais c'est sûr que lorsqu'on arrive, on sent qu'il y a une très forte attente autour de l'OM et on se sent obligé de ne pas se louper. »Morel n'est plus un simple visiteur Morel qui mesure néanmoins que cela risque de pas mal lui changer de l’époque où il venait en visiteur avec le simple espoir de réaliser l’exploit. « En tant que visiteur, quand je venais au Vélodrome, c'était une affiche pour Lorient. On savait que si ça se passait bien pour l'OM, ce serait compliqué parce que le public est derrière. En revanche, si ça se passe mal, il est délicat de s'en sortir. C'est donc là, dans les moments délicats qu'il faudra utiliser toute la force mentale et l'abnégation que nous avons démontrées à Tanger. »
Morel le bouddhiste de l’OM