Activement courtisé par le PSG, Younes Belhanda n’en finit plus d’affoler les défenses de Ligue 1 avec Montpellier. Il y a trois ans, le Franco-Marocain n’était pourtant que remplaçant en CFA avec la réserve du MHSC. Jusqu’à que René Girard le découvre…
S’il y en a bien un qui incarne parfaitement la formation montpelliéraine, c’est Younes Belhanda. Joueur-clé de l’effectif de René Girard, le Franco-Marocain, auteur de sept buts et trois passes décisives cette saison en Ligue 1, explose aux yeux du grand public depuis plusieurs mois. Si le MHSC est aujourd’hui en tête du championnat, il le doit à Olivier Giroud, mais aussi et surtout à lui. Ce n’était pourtant pas gagné d’avance pour le milieu offensif de 22 ans. Il y a trois ans, il n’était que remplaçant en CFA avec l’équipe réserve… Puis il y a eu ce parcours en Coupe Gambardella en 2009, que Montpellier a gagné contre le FC Nantes au Stade de France, et tout s’est enchaîné. Il raconte son ascension aujourd’hui dans France Football : « En jeunes, je n’étais pas titulaire. En CFA, je suis arrivé tardivement. C’est à la mi-saison qu’on a vu mes qualités. René Girard m’a repéré à l’occasion de la Gambardella. »
Un talent et une foi hors norme Le secret de sa réussite ? Son énorme talent, bien évidemment, qui émerveille déjà le propriétaire du PSG, le Cheikh Tamim bin Hamad al-Thani, présent le 19 février au Parc des Princes pour le choc au sommet de la Ligue 1, mais aussi Leonardo et Carlo Ancelotti. Mais aussi sa foi. « En fait, c’est Ghislain Printant, l’entraîneur de la CFA (aujourd’hui à la formation de Bastia), qui m’a dit : ‘’René Girard veut que tu reprennes la saison avec les pros.’’ Je suis revenu deux jours avant la reprise et on m’a intégré au groupe pro sans que j’aie encore signé, explique Younes Belhanda. Comme la préparation s’est très, très bien passée, j’ai signé mon premier contrat pro de trois ans juste après. Mais je suis musulman et, dans notre religion, il n’y a pas de hasard. Tout est écrit. Ça devait arriver. C’est arrivé. » Inch'Allah, comme on dit de l’autre côté du détroit de Gibraltar.