Montpellier, qui avait l’occasion de prendre le large en tête de la Ligue 1 en accueillant l’Evian Thonon-Gaillard, a été freiné dans son entreprise (2-2). Le KO d’Olivier Giroud est symbolique.
Quel est le secret pour coucher une carcasse d’1,92m pour 92kg ? Facile, contactez Stephan Andersen ! Le gardien de l’Evian Thonon-Gaillard s’est muni de son poing droit, a sauté aussi haut qu’il peut pour astiquer de près le visage d’Olivier Giroud. On joue alors la 41e minute de jeu, le score est de 0-0. L’attaquant de Montpellier s’effondre au sol, groggy, le faciès tuméfié. Evacué sur le bord de la touche, il lui faudra alors plus de trois minutes et quelques glaçons pour se remettre les idées à l’endroit et comprendre que son équipe vient de déflorer le tableau d’affichage. Entre temps, Younès Belhanda a transformé un penalty logique avant de claquer une bise amicale à son grand copain. Il lui fallait bien ça. Son choc impressionnant est le symbole parfait du match livré par le MHSC, plus haut et déterminé que le club haut-savoyard mais qui se sera heurté à une belle bande de maçons capable de monter un mur en moins de 90 minutes.
Giroud en a fini de son blocage Giroud, d’ailleurs, restera le symbole de ce gâchis avec trois belles occasions manquées à 0-0, dont une volée détournée (10e) et un missile dans les nuages (16e). Ce qui est toujours impressionnant avec ce genre d'athlètes, c'est que même sur une jambe, ils vont jusqu'au bout. Alors que la défaite se dessine inexorablement, Kahlenberg et Bérigaud ayant frappé dans l'intervalle, Giroud surgit de près après un caviar de Camara pour mettre fin à sa série de deux matchs sans but (2-2). Si Montpellier veut être champion, il faudra que son éclaireur Giroud garde toute sa lumière intacte. Dans sa tête ou ses pieds, c'est pour l'instant le cas.