Auteur d’une sortie frustrante contre Arsenal pour sa grande première en Ligue des champions, Younès Belhanda a été la tête de Turc du public de la Mosson face à Saint-Etienne.
Younès Belhanda souffrirait-il du symptôme Ryad Boudebouz ? Potentiellement partant cet été, comme son alter ego du FC Sochaux, le « cerveau » de Montpellier est finalement resté fidèle à son club formateur et ne semble pas en avoir tiré profit. Absent en début de saison, son retour n’a pour le moment pas convaincu. Ferait-il partie des joueurs pointés du doigt par Louis Nicollin ? On sait l’affection que le président du MHSC lui porte mais force est de constater que le Marocain tarde à briller depuis le départ d’Olivier Giroud (l’inverse est vrai aussi).
7 petits ballons grattés, aucun tir ! Face à Saint-Etienne (1-1), Belhanda a semblé traîner sa peine, comme celle d’avoir été généreux mais trop inefficace et soliste devant Arsenal pour ses grands débuts en Ligue des champions. Face aux Gunners, il s’était au moins dépensé. Contre les Verts, il n’en a presque pas eu le temps. Sorti avant même l’heure de jeu par René Girard (56e), il a montré un visage décevant. Placé à son poste habituel de meneur de jeu, il n’a pas été la plaque tournante espérée (40 petits ballons sont passés par lui) et n’a donc guère influé sur le jeu (7 ballons grattés, aucun tir).
Sifflé avec force par la Mosson Pire, c’est même à sa sortie et le repositionnement de Rémi Cabella en 10 que Montpellier a traversé ses temps forts en monopolisant le cuir et égalisant logiquement par Camara. Le public de la Mosson, qui le chouchoute depuis des mois, ne s’y est d’ailleurs pas trompé en lui réservant une flopée de sifflets à son remplacement par Aït-Fana, par ailleurs plutôt discret. Quelques semaines après un titre de champion célébré en héros, à juste titre, ça fait mal.