Très attendu pour son grand retour à Montpellier, Olivier Giroud a traversé une première période dans la discrétion mais a eu le temps d’être décisif. Serait-ce le bon départ ?
Et si Olivier Giroud était revenu à Montpellier pour vraiment démarrer son aventure à Arsenal ? Ce serait, on vous l’accord, une drôle de clin d’œil du destin mais cette hypothèse est crédible pour l’instant. Au cours d'une première période mouvementée (2-1 en faveur d’Arsenal), l’attaquant des Gunners a presque fait autant que depuis son arrivée à Londres. Certes, il n’a pas encore marqué mais il sait déjà se montrer décisif. Applaudi par le public de la Mosson, garni par la présence de Michel Platini et Jean-Michel Aulas, Giroud avait pourtant le masque en début de rencontre, se prenant la tête entre ses mains pour ne pas montrer son émotion. Placé en bout de ligne, aux côtés de Gervinho, pendant la diffusion de la musique de la Ligue des champions, il n’en menait pas large.
Une passe décisive volontaire ? Dans le jeu, il a d’abord eu du mal à se décrocher de ses deux chiens de garde, Mapou et Hilton. Surtout le capitaine du MHSC, qui l’a « défoncé » la plupart du temps. Gêné par le poids de son ancien coéquipier, Giroud est venu chercher les ballons assez bas et cela a fonctionné. Alors qu’Arsenal est mené 1-0 sur un penalty en Panenka de Belhanda, l’attaquant tricolore s’est mué en passeur décisif sur l’égalisation de Podolski. Passeur décisif qui semble involontaire puisqu’il sert l’Allemand suite à un contrôle manqué, sur une action à une touche. Sur le 2-1, Giroud est encore là pour lancer Jenkinson, qui centre pour Gervinho, esseulé dans la surface. Pas si mal comme retour même si, globalement, son jeu dos au but, notamment dans le domaine aérien, n’a pas été suffisamment utilisé.