Avant de quitter Bordeaux pour rejoindre Sochaux dans la soirée de dimanche, Nicolas Maurice-Belay évoque son retour au stade Auguste-Bonal.
Vous retournez au stade Auguste-Bonal dimanche. Un moment particulier ?
Forcément. Ce sera un moment spécial. J’ai passé quatre ans dans ce club quand même, ça ne s’oublie pas comme ça. Jouer contre mes anciens coéquipiers, ça va faire bizarre, mais ça reste un match et pendant 90 minutes, il va falloir rester concentré et oublier qu’on joue contre ses potes.
Vous avez chambré vos anciens coéquipiers cette semaine ?
Pas encore, mais je vais commencer dès aujourd’hui (samedi) en envoyant quelques SMS (rires). Par qui je vais commencer ? Je ne sais pas encore. Le premier sur lequel je vais tomber dans mon répertoire.
"Content d’avoir laissé Sochaux européen"
Avec qui êtes-vous resté en contact ?
En début de saison, j’étais surtout en contact avec Kevin Anin. Mais il y a encore Marvin (Martin), Modibo (Maïga) et Yassin (Mikari).
Que retenez-vous de vos années sochaliennes ?
Des années difficiles dans un premier temps, avec la lutte pour le maintien les trois premières saisons. C’était pesant, mais heureusement, cela s’est bien terminé avec cette cinquième place l’an dernier. Je suis content d’avoir quitté le club après cette dernière saison réussie.
"On n’est pas en roue libre"
Ils viennent de prendre une claque à Paris (6-1)…
Ce n’est pas évident, surtout dans leur situation. Ça met un gros coup au moral. Après, pour très bien les connaitre, je sais qu’ils sont capables de vite passer à autre chose. Il faudra se méfier. En plus, en général quand une équipe joue le maintien, elle a vraiment la gniac. Ça peut-être très difficile pour nous, si on n’aborde pas le match de la meilleure des manières.
Bordeaux n’a plus rien à jouer en cette fin de saison. Est-ce que les Girondins ne sont pas déjà en vacances ?
Non. On a montré contre Marseille le week-end que nous n’étions pas en roue libre. On va essayer de remonter au classement. Tant que mathématiquement ce n’est pas terminé, on peut croire à l’Europe. Après, ce qui est sûr c’est qu’il va falloir qu’on gagne tous nos matchs.
Par Geoffrey Larcher