Le recrutement de Bordeaux ne fait pas rêver. Pourtant, les Girondins ont peut-être réussi des jolis coups. A commencer par Nicolas Maurice-Belay, l'un des meilleurs dribbleurs de L1.
Bordeaux n’a pas dépensé le moindre euro durant ce mercato. Aux retours de prêts (Sertic, Bellion, Krychowiak, Saivet, Traoré) sont venues s’ajouter deux signatures de joueurs libres : Landry Nguemo et Nicolas Maurice-Belay. Un recrutement qui pourrait interroger sur les ambitions bordelaises bien écorchées par une saison manquée et les départs de cadres (Diarra, Fernando). Mais les Girondins ont tenté des paris qui pourraient se transformer en belles surprises.
Nicolas Maurice-Belay montre déjà de belles dispositions à l’entraînement. Sud Ouest consacre un article sur l’ailier formé à Monaco en mettant en avant une statistique étonnante : à Sochaux, Maurice-Belay a réussi 79 dribbles la saison dernière. L’ancien Sedanais était donc le deuxième meilleur dribbleur de L1 derrière Eden Hazard (101) mais devant Gervinho (73). « J'ai beaucoup travaillé le dribble plus jeune en bas de chez moi. J'adorais éliminer mon adversaire direct. J'ai façonné mon style de jeu à cette époque. C'est un atout pour éliminer l'adversaire dans sa zone car si on fait les choses correctement, on crée forcément des décalages. J'aimais bien Denilson. Ce n'est pas un exemple mais ce qu'il réussissait me plaisait. Personne n'avait un jeu comme le sien. J'aime les gens spéciaux. Je ne suis pas passement de jambes à tout prix. Je préfère dribbler et filer vers l'avant. »
Maurice-Belay : dribbleur, sprinteur mais pas buteur Autre atout de celui qui sera chargé de redynamiser les côtés bordelais amorphes la saison dernière avec Wendel et Ben Khalfallah, la vitesse : « C'est quelque chose de naturel. Mais ça se travaille car, lorsqu'on est jeune, on ne pousse pas ses limites. Je ne sais pas en combien je cours le 100 mètres, ni si je suis plus rapide que Ciani ! Lui va très vite, j'ai pu le constater quand je jouais contre lui et lors des entraînements. Aller vite est un atout, car on n'a pas besoin d'avoir le ballon dans les pieds pour déstabiliser les adversaires. Cela dit, je ne fais pas que courir ! À Clairefontaine, on m'a aussi appris à jouer au ballon ! » Moins à marquer mais Maurice-Belay y pense : « Je manque d'efficacité dans la dernière passe et le dernier geste. Si j'avais des stats plus riches, les gens me regarderaient différemment. Mais je ne cherche jamais à me mettre en avant. »
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