Marseille va-t-il lâcher la fin de saison ?
La rédaction

L’OM n’a pas réussi à l’emporter face à Caen mercredi soir au Vélodrome (1-1). Les Marseillais enchaînent un onzième match sans victoire en championnat.

Marseille a sauvé sa saison en remportant la Coupe de la Ligue face à Lyon (1-0 après prolongation). Alors que l'OM était encore en course sur les quatre tableaux début mars, la fin de saison risque d'être un peu longue pour les Olympiens qui n'ont plus rien à jouer. Face à Caen mercredi en fin d'après-midi, les hommes de Didier Deschamps n'ont pas réussi a retrouver le goût de la victoire (1-1). A six journée du terme du championnat, même si l'OM n'est qu'à huit points du premier relégable (Socahux), personne ne parle de maintien. En revanche, une certaine fatigue et de la lassitude se font cruellement sentir comme nous l'a expliqué Cesar Azpilicueta à l'issue de la rencontre face à Caen : "Ça fait un moment qu’on ne gagne pas en championnat, c’est très dur. C’est difficile. On n’arrive pas à faire la différence. On n’arrive plus à gagner. La saison commence à être longue. Il y a beaucoup de matchs. Tu ne peux pas être bon tout le temps. C’est le mental qui fait la différence. On n’y arrive pas." Même constat pour Didier Deschamps : "C’est long, pénible. On ne fait pas tout bien. Il y a des erreurs techniques, des mauvais choix aussi. La situation est pesante pour les joueurs."

L'OM en roue libre ? Le maintien étant quasi assuré, on voit mal comment les Marseillais pourraient retrouver de la motivation, sauf la volonté de terminer le plus haut possible afin de respecter le standing du club. Mais vu l'état des troupes et le calendrier, difficile d'être optimiste pour l'OM. Didier Deschamps et sa troupe se déplacent à Bordeaux, puis Lorient lors des deux prochaines journées. Mais l'entraîneur olympien assure que son équipe ne va pas lâcher : "L’implication est là et, je le répète, les intentions également. Mais la fatigue est là. Ce soir, on a disputé notre 51e match officiel. Nous avons livré des batailles intenses. Certains de mes joueurs y sont habitués, d’autres pas du tout. Cela use les organismes. Les enchaînements de matches, ça use. Mais il nous en reste encore six à jouer."