Marseille se fout de Brandao
La rédaction

Mi-janvier, Brandao débarquait à Marseille à la surprise générale. C'était l'unique recrue de l'OM lors du mercato hivernal. Quatre mois plus tard, l'attaquant brésilien repart dans l'indifférence générale.

Quand Brandao a été annoncé de retour à Marseille début janvier, on a d'abord cru à une blague. Après avoir quitté Marseille précipitamment suite à une plainte pour viol, l'attaquant brésilien est revenu dans la cité phocéenne pour redonner du peps à l'attaque de Didier Deschamps. Moqué par de nombreux supporters, Brandao a pourtant vite retrouvé ses marques et inscrit des buts décisifs. Tout le monde a notamment en mémoire son but face à l'Inter Milan qui offrait à l'OM sa qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions, mais également son but lors de la finale de la Coupe de la Ligue en prolongation face à Lyon (1-0) qui offrait à Marseille un nouveau titre et une place en Europa League l'an prochain, de quoi sauver sa saison.

Aucune proposition Malgré les services rendus, Brandao va quitter Marseille dans l'indifférence générale. Absent du groupe face à Sochaux pour la dernière journée de Ligue 1 en raison d'une blessure, Brandao ne portera donc plus les couleurs de l'OM. « Mon contrat s’arrête en juin, c’est donc la fin de mon aventure avec l’OM a-t-il déclaré dans les colonnes de l'Equipe. Personne au club, ni le président ou autre, ne m’a proposé de poursuivre, alors je vais d’abord partir en vacances au Brésil avant de m’occuper de mon avenir. Je vais voir avec mon agent, mais il est clair que je veux continuer à jouer en Europe. Je n’ai pas encore de propositions précises. Cela se dénouera au dernier moment sans doute. » Un retour au Shakhtar Donetsk a été évoqué. Mais Brandao en a également profité pour répondre aux critiques : « Je n’ai jamais prétendu être Ronaldo. Je ne le serai jamais d’ailleurs. Ce que je réponds, c’est que ma technique, c’est de marquer des buts quand il faut. Et c’est la force du guerrier qui n’abandonne jamais. La voilà, ma réponse. »