Après avoir recruté étranger à tour de bras lors du dernier mercato, en attendant peut être d'en ajouter un autre cet hiver avec Mancini, l'OM semble revenir à des envies moins exotiques. Jérémy Menez et Marama Vahirua sont les deux pistes du moment.
Menez et Marseille voient leurs noms s’associer bien trop souvent dernièrement pour que le retour, dans l’Equipe, de la rumeur envoyant l’actuel romain sur la Canebière soit du flan. A vrai dire, Jérémy Menez a le profil idoine pour plaire à Didier Deschamps. Capable de soulager Niang à gauche tout en étant une alternative crédible à Brandao dans l’axe, l’ancien sochalien trouverait forcément plus de temps de jeu à Marseille qu’à Rome où l’arrivée récente de Luca Toni a un peu plus bouché son avenir. Néanmoins, son cas est suspendu à la signature de Mancini. Ce sera soit l’un, soit l’autre. Vahirua rame pour l'OM Pour Vahirua, la situation est différente. Le dossier du Tahitien a six mois pour se régler, puisque l’OM aimerait s’attacher les services du Lorientais, libre, en fin de saison. Dans la meilleure année de sa carrière, Vahirua (sept buts en Ligue 1 cette saison), possède une polyvalence et une possibilité d’apporter dans l’axe de l’attaque marseillaise cette technique qui fait tant défaut cette saison à l’OM. Sûr que les supporters marseillais rêveraient d’un nom plus prestigieux, mais face à Cologne, autre candidat le plus chaud, la partie semble gagnable. « S'ils me veulent, j'y vais à la nage. », a d’ailleurs déclaré le Tahitien, pourtant plus à l’aise à la rame… Marseille a eu la fièvre Ces deux choix semblent en tout cas marquer un tournant dans la politique de recrutement marseillaise . Cet été, seulement deux choix (Rool, Abriel) sur les huit recrues marseillaises étaient françaises. Et pas les plus gros calibres. Les échecs M’Bia ou Morientes et la lenteur d’adaptation de Lucho auraient-ils vaccinés les Olympiens contre leur fièvre de l’étranger ? A confirmer. Après tout, on parlait bien d’Elmander et Mancini il y a trois jours. Si la grippe A est en voie d’extinction. L’épidémie de fièvre étrangère n’a peut être pas encore quitté Marseille.