Si l'OM accentue son avance en tête de la Ligue 1, il n'a pris qu'un point devant Rennes (0-0). Un coup pour rien qui a le mérite de faire réfléchir Didier Deschamps sur plusieurs points.
Fanni n’est pas l’assurance tous risques Posté dans l’axe de la défense rennaise, Rod Fanni a semblé perturbé par les rumeurs de transfert qui l’envoient à l’OM. Très présent dans un premier temps, dans les airs ou quand il a fallu mettre le pied, il a baissé de pied au fil de la rencontre en réalisant deux bourdes qui auraient pu coûter cher à son équipe. Notamment sur la seconde, où il a marché sur le ballon dans sa moitié de terrain, ce qui a permis à Brandao d’offrir un caviar à Lucho. Seul face à Douchez, l’Argentin a raté l’immanquable en ne cadrant pas le cuir (73e).
Avec Brandao, Gignac devra cravacher Très mobile, utile dans les remises, le Brésilien a livré une première période de feu en couvrant beaucoup de terrain. Sa frappe du gauche à ras de terre repoussée par Douchez aurait mérité un meilleur sort mais sa passe dans la foulée était mal venue. Quelques minutes plus tard, il a parfaitement lancé Lucho de la tête pour une une-deux à distance. Son extérieur du pied gauche trop brossé a fui le cadre (23e). En seconde pétiode, l'envie était là mais l’efficacité a encore manqué, notamment sur cette tête dévissée (70e) Seul gros hic, mis à part son absence de but, un carton jaune reçu bêtement suite à une semelle sur M’Vila.
Valbuena a manqué Pendant une heure de jeu, il a manqué un élément à Marseille : Mathieu Valbuena, remplaçant. Ses appuis, sa manière de mettre le feu dans la défense adverse ont clairement fait défaut. Posté à droite, Loïc Rémy a manqué de mobilité et a raté une énorme occasion en s’emmêlant les pinceaux alors qu’il s’était ouvert le chemin des buts (39e). Pendant une demi-heure de jeu, «Petit Vélo» a pris sa nouvelle place de soutien de l’attaquant de pointe, Lucho descendant d’un cran. Avec Ayew à ses côtés, il a fait du bien en tentant dans les petits périmètres. Mais il était trop loin du but pour être décisif.
Anigo : "Fanni, c'est trop compliqué"