La saison dernière, l'OL avait empêché Marseille d'être champion de France en s'imposant au Vélodrome. Cette fois, les Rhodaniens ont déroulé le tapis rouge aux Phocéens en battant l'AJ Auxerre (2-1).
Une fois, pas deux. 17 mai 2009, l’Olympique Lyonnais refroidit Marseille. Alors leaders devant Bordeaux, les Phocéens accueillent l’OL au Stade Vélodrome avec la certitude qu’il s’agira du dernier tournant de la saison. La chicane est mal négociée, les Olympiens s’inclinant sur un doublé de Karim Benzema et un but de Juninho dans le temps additionnel (1-3). Ils ne rattraperont jamais les Girondins malgré des succès sur Nancy (2-1) et Rennes (4-0). Cette année, la donne a changé, le vent semble souffler dans les voiles marseillaises. Un succès devant le Stade Rennais en prime time assurera le titre aux hommes de Didier Deschamps, c’est maintenant une certitude mathématique. Pourquoi ? Parce que l’OL a joué le jeu.
Pedretti : «Il est venu buter sur moi» Lyon, qui devait remporter ses quatre derniers matches (dont trois à Gerland) pour s’assurer une place de dauphin, a rempli sa première partie du contrat en s’imposant devant Auxerre (2-1). Les Icaunais reparleront encore longtemps de ce penalty qui a permis aux locaux d’égaliser. Une faute de Pedretti sur Cissokho avant la pause, capitalisée en fin de match par un but salvateur de Pjanic. Beau joueur, le capitaine bourguignon, qui pourrait donc être celui qui ouvre les portes du sacre aux Phocéens, reconnaîtra plus tard : «Cissokho est venu buter sur moi mais j’ai fait la faute. C’est dommage de gâcher 45 minutes». Et peut-être plus, une saison entière.