Débarqué dans le Rhône cet été, Milan Bisevac s'est rapidement intégré. Preuve s'il en est : le défenseur serbe n'est pas étranger au très bon début de saison de son équipe. Mieux, le Serbe estime l'OL capable de ravir au PSG le titre de champion de France.
« On peut faire mal » Milan Bisevac n'est pas venu à Lyon pour faire de la figuration. Et ça, il l'a démontré à chacune de ses sorties jusqu'ici. L'ex-joueur du PSG a su apporter son expérience et son sens inné du placement à une défense en mal de repères, suite au départ de Cris pour Galatasaray. Et, alors que l'OL réalise un début de saison proche de la perfection, voilà que le nouveau patron de l'arrière-garde des Gones se rêve -publiquement, oui, oui...- de viser plus haut. « Que ce soit Paris, Marseille ou les autres, on a envie de finir devant tout le monde (…) On a de très gros matchs jusqu’à la trêve (Toulouse, OM, ASSE, PSG), il ne faut pas qu’on efface tout ce qu’on a fait. L’objectif reste le podium, a-t-il indiqué dans les colonnes du Parisien. Si on y est à la trêve, on peut faire mal. »
« On a le potentiel pour être champions » Lorsqu'on lui demande de préciser sa pensée, et ainsi savoir si Lyon est capable sur la durée de titiller le PSG, le Serbe répond sans sourciller : « Oui, on a le potentiel pour être champions. »Car, selon lui, Lyon possède un savant mélange d'expérience, de fougue et d'envie. « On a une super équipe, des joueurs expérimentés, des jeunes. Ça fonctionne très bien. Il faut qu’entre nous on garde les mêmes relations jusqu’à la fin et ça pourra passer, a assuré le néo-Lyonnais. Tout le monde dit que Paris est le favori, mais moi j’étais là-bas l’an dernier et je sais comment ça s’est passé avec Montpellier. Tout le monde va avoir sa chance. Celui qui fera le moins d’erreurs sera champion. »
« Ici aussi, il y a de la pression » Et justement, qui de mieux pour parler du PSG qu'un ancien du club ? « Quand tu vois l’argent que donnent les Qatariens, c’est normal qu’ils veuillent gagner tous les matchs, a-t-il confié, ajoutant qu'il n'était en rien revanchard. Mais ici aussi il y a de la pression. Le président est là, il est tout près, surtout en ce moment. Quand ça ne va pas, on sait qu’il faut se réveiller, mais quand tout va bien, il faut être solide pour ne rien lâcher. Comme tout peut se casser d’un coup, il faut tout donner pour n’avoir aucun regret. » Jean-Michel Aulas, le président de l'OL, appréciera.