Claude Puel, dont le projet à l’OGC Nice semble fonctionner, avec notamment cette victoire prestigieuse sur le PSG (2-1), s’est confié sur l’antenne de RTL, dans Club Liza. Morceaux choisis.
Le PSG, comment ça se prépare ? « Il n'y a pas de préparation particulière. Le tort serait de faire tout un monde de ce match ou alors de flamber et de se poser trop de questions. On essaie simplement de recentrer les joueurs sur le jeu, sur ce qu'on travaille à l'entraînement. Il faut dédramatiser. Je ne suis pas là pour critiquer le PSG. Je m'en voudrais d'être à l'origine du départ de Carlo Ancelotti. Je l'aime beaucoup ».
Après Lille et Lyon, Nice est-il une régression ? « J'ai répondu à l'entretien de Monsieur Rivière par courtoisie au début. Le feeling est bien passé. J'ai trouvé en face de moi quelqu'un de lucide. En partant de Lille, je m'étais dit que je ne referais jamais plus ça. On prend des coups. Le discours m'a séduit. Je savais qu'en me retrouvant à Nice, ça allait être mal perçu. Mais dès ma signature, tous les gens ont compris ce qu'il y avait derrière ».
Comment expliquer cette image d’entraîneur austère ? « Les trois saisons à Lyon, on a essayé de m'enfermer dans un certain carcan. C'est difficile d'aller faire le zouave pour prouver le contraire. C'était comme ça. Quand on est entraîneur, on est avec sa propre personnalité. Comme un joueur, un entraîneur progresse au fil des années. Mais j'ai évolué. Le regard des gens a évolué. Le fait aussi que je commente des matchs avec l'équipe de France. J'étais même capitaine de l'équipe de France des journalistes. Pas mal m'ont découvert sous un autre angle ».
Qui sera champion de France cette saison ? « Paris reste favori. Lyon aussi, comme je le dis depuis le début. Je connais bien l'effectif. Il y a des jeunes qui sont prêts. Il y a tous les ingrédients pour mener la vie dure au PSG. Je suis déçu par Lille, je les voyais plus haut. Et Marseille, j'ai peur pour leur effectif un peu réduit ».
Croit-il aux jeunes de l’OL ? « Ça fait plaisir de voir les jeunes monter en puissance ? On a été très patients avec eux. Quand je suis parti, j'avais dit que ces jeunes étaient à maturité. Reparler un jour aux dirigeants de l’OL ? Je ne suis pas dans cet état d'esprit là. Je n'en sais rien, l'avenir nous le dira. Ça fait partie d'une carrière, Je n'ai pas envie de revenir dessus ».