Lors des deux derniers matches de l'OL, contre le Real Madrid et Saint-Etienne, ses adversaires ont pu remarquer que les Lyonnais savent toujours redresser la tête après avoir été bousculés. C'est précisément la marque de fabrique des Gones cette saison.«On est costaud mentalement» Ce n’est pas l’Olympique de Marseille qui dira le contraire. Les Lyonnais ne lâchent jamais rien. Lors du meilleur match de la saison en Ligue 1 entre les deux équipes, ces derniers avaient réussi une fin de match fulgurante pour remonter un retard qui semblait rédhibitoire (5-5). «Je suis très fier de la réaction de mes joueurs. On est costaud mentalement», se plait à rappeler Claude Puel depuis une semaine sur le site officiel du club rhodanien. L’entraîneur des Gones, montré du doigt pour leur avoir fait subir les pires calvaires avec des séances d’entraînement plus basées sur le jeu sans ballon que le jeu, récolte-t-il les fruits de son acharnement ? On peut le penser. Les Lyonnais se sont forgé une caisse énorme quand il s’agit de terminer les matches.Équipe la plus prolifique de Ligue 1 Les chiffres ne mentent pas. Avec un total de 19 buts inscrits dans le dernier quart d’heure, l’OL est l'équipe de L1 la plus prolifique (41% de son total de 46 en championnat) ! Lisandro Lopez, auteur de cinq de ces buts dans ce temps imparti, est l'homme le plus efficace en la matière avec le Brésilien de Monaco Nenê. A titre d’exemple, les Lyonnais n’ont fait trembler les filets que 6 fois dans les 15 minutes initiales ou seulement à deux petites reprises juste après la pause. Esprit forgé dans l’acier ou pas, le coaching de Puel doit également être relevé. Son efficacité a été criante à Santiago-Bernabeu. «Depuis un moment déjà, ceux qui entrent apportent énormément et cela s'est encore vérifié» remarquait Hugo Lloris ce week-end.Fins de match en 4-4-2 Le gardien international a tout le loisir de voir évoluer ses coéquipiers depuis sa ligne de but. Ça va plus vite, ça bouge, ça feinte et ça ne vendange pas. «L’équipe a été transfigurée après la pause, note Jérémie Janot, qui a dû multiplier les parades décisives pour conserver le match nul de l’ASSE. L’entrée de Lisandro a totalement boosté les Lyonnais, c’était impressionnant». Moins impressionnant, le changement tactique qu’a l’habitude d’opérer Puel en fin de match en passant régulièrement en 4-4-2, schéma non privilégié au coup d’envoi. Dans une moindre mesure, Josep Guardiola a eu la même idée dimanche soir lorsqu’Henry a pris la place de Bojan face au FC Valence. Le score était alors de 0-0, le FC Barcelone a fini par gagner 3-0.
Lyon finisseur hors pair