Et en plus, il confond Desailly avec Boli ! Une anecdote parmi d'autres racontée par Rodolphe Gaudin qui a rencontré l'Argentin. Une séquence unique diffusée dans Stade 2 dimanche.
Lucho Gonzalez parle peu. Et lorsqu’il daigne ouvrir la bouche, il n’en sort en général qu’une succession de lieux communs et de phrases sans relief. Mais ce n’est pas ça qui allait décourager Rodolphe Gaudin de tenter un « une-deux » (nom de sa chronique pour Stade 2) avec l’Argentin. Il nous raconte cette rencontre.
Si Deschamps part… « Je ne le connaissais pas du tout. On a passé presque deux heures ensemble, et il se confie comme il s’est rarement confié. Il a évoqué sa complicité naissante avec Gignac. Il m’a dit aussi que si Deschamps était amené quitter le club, il se poserait la question de son avenir à l’OM. »
Il déteste les journalistes « Après, je ne prétends pas lui avoir redonner le goût aux journalistes. Tout le monde sait qu’il ne les aime pas trop…Pourquoi ? il m’a répondu qu’il se considérait comme un joueur de foot et que répondre aux questions, ce n’était pas son boulot. »
Il n’a reconnu que Barthez ! « On a réalisé l’interview sur le terrain d’entraînement du centre de formation où il y a un mur avec toutes les idoles de l’OM. Ça m’a permis de lui demander un petit mot sur les anciennes gloires du club, et ce qui est marrant, c’est qu’il ne connaît personne ! Waddle, il n’en a jamais entendu parler, il confond Desailly avec Basile Boli. Le seul qu’il a reconnu, c’est Barthez. »
Un peu chambreur… « Malheureusement, dans la séquence, je n’ai pas pu tout mettre mais à la fin, on se fait une séance de tirs au but, moi je suis le Brésil, lui l’Argentine et c’est la finale de Copa America. Il m’a bien chambré ! J’étais même assez surpris, je m’attendais à un taiseux, pas forcément avec beaucoup d’humour… »