LOSC : Le constat inquiétant de Marcelo Bielsa...
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Après la nouvelle désillusion du LOSC contre Troyes (2-2), Marcelo Bielsa est apparu marqué par ce résultat.

Depuis la démonstration initiale contre le FC Nantes (3-0) à l'occasion de la première journée de Ligue 1, Le LOSC n'a toujours pas connu le succès. Huit rencontres d'affilée sans victoire... Une série qui aurait pu prendre fin samedi soir contre Troyes mais, malgré une prestation très aboutie des Lillois, un penalty de l'ESTAC dans les arrêts de jeu en a décidé autrement (2-2). À l'issue de la rencontre, Marcelo Bielsa s'est présenté en conférence de presse et est apparu marqué par cette nouvelle contre-performance bien qu'il note du mieux dans le jeu.

« Cela fait 8 matches que nous ne gagnons pas et c’est une série beaucoup trop longue »

« Ce résultat est difficile à expliquer. C’est une action isolée qui permet à l’équipe adverse d’être récompensée. Je fais souvent les mêmes observations... Je pourrais dire si c’est mérité ou pas, qui a mieux joué que l’autre, qui a dominé dans le jeu, qui a eu le plus d’occasions...mais ça ne changera rien. Il y a eu cette action isolée et le match se termine par un score de parité. Notre début de match a été trop timoré. Nous étions absents et le but encaissé l’a montré. On ne peut pas se satisfaire de ce début de match. On pourrait être tenté de chercher des explications dans le manque de leadership de certains joueurs, mais il y a une colonne vertébrale (Alonso, Amadou, Maignan, Mendes, Pépé...) qui permet de donner de l’équilibre à l’équipe. Benzia n’a pas pu briller ce soir mais il revenait d’une longue période sans jouer. La paire Amadou-Mendes a tout de même montré de belles choses. Mais cela fait 8 matches que nous ne gagnons pas et c’est une série beaucoup trop longue. »