Laurent Bonnart joue peu. Difficile donc de se repérer sur le terrain et d’avoir des automatismes avec ses coéquipiers. Pourtant il toujours prêt à rendre service.
Sur le terrain en dernière minute contre Sochaux (3-3) en raison d’une blessure de Franck Béria, Laurent Bonnart (33 ans) a joué son rôle à fond. « Ce n’est pas simple », reconnaît-il, avant de préciser dans un entretien consacré à L’Equipe que « Quand tu ne joues pratiquement jamais, comme moi, tu rentres malgré toi dans un système particulier. D’un côté, tu es content de jouer et, de l’autre, tu as tellement peu de repères que tu ne sais pas ce qui t’attend (…) et contre Sochaux, la décision a été prise quatre minutes avant que le match commence. On m’a dit : “Laurent, tu commences”, et j’y suis allé. »
« Je sais que je suis utile au club »
« Je sais que je suis utile au club. Les joueurs qui ne jouent pas, comme moi, ont un rôle capital à l’entraînement. On met de l’intensité. Ce sont nos matches à nous et ça réveille tout le monde. Comme nous on est à bloc, les titulaires sont obligés de l’être aussi, sinon... Mais bon, l’inutilité, oui, quand même... Parfois, j’ai le sentiment de ne pas mériter les primes de match quand je suis resté sur le banc. On peut presque avoir envie de se cacher. Surtout que, moi, j’ai toujours joué dans ma carrière. Et beaucoup... »