LOSC : une victoire maladroite
La rédaction

Après la déroute à Munich en Ligue des champions (6-1), le LOSC s’est imposé face à Brest dans son Grand Stade. Une victoire par la plus petite des marges et pourtant Lille aurait pu remporter le deuxième set.

Pour réagir après ce non-match à l’Allianz Arena, Rudi Garcia avait choisi de faire confiance à la majorité des joueurs présents sur la pelouse allemande. En n’effectuant que deux changements dans le onze de départ (Martin et Mavuba à la place de Pedretti et Rozenhal), le coach des Dogues misait sur l’esprit revanchard de ses troupes. Chedjou annoncait d’ailleurs la couleur avec son « On a les crocs » au micro de BeIN SPORT dans le tunnel. Le résultat final ne reflète en aucun le match. En ayant la maîtrise du milieu de terrain (58% de possession en fin de match, 84% de passes réussies), symbole du retour de Rio Mavuba (66 ballons touchés, 92% de passes réussies), absent lors des quatre derniers matchs de Ligue 1, les Lillois se sont facilités la tâche. Concentré sur le plan défensif, Mathieu Debuchy a quand même apporté offensivement (8 centres sur 32), comme à son habitude. Mickaël Landreau a lui bien répondu présent en sauvant les rares offensives brestoises (3 tirs cadrés).

Gâchis, quand tu nous tiens…

Si Salomon Kalou a marqué l’unique but de la rencontre juste avant la pause, il a gâché deux munitions en tirant notamment à côté du ballon. Mais l’Ivoirien n’a pas été le seul à participer au festival d’occasions ratées. Nolan Roux préfère tirer à côté alors que le but est vide tandis que Payet place sa tête au dessus des buts de Thébaux alors qu’il était seul dans la surface. L’entrée de De Melo à la place d’un Nolan Roux énervé par sa prestation aurait pu faire remonter les stats des Lillois (16 tirs, 4 cadrés), ce fut tout le contraire. Mais ce soir, Rudi Garcia ne se souciera sans doute pas de cette caractéristique face à la plus mauvaise équipe à l'extérieur car l’essentiel était de s’imposer et de prendre provisoirement la 4ème place de la Ligue 1.

Par Mathieu Lefevre