Arrivé il y a tout juste un an dans le Nord, Dimitri Payet a mis du temps à s’intégrer au collectif lillois. Désormais, avec le départ d’Eden Hazard et sa bonne fin de saison, l’ancien Stéphanois se pose comme l’un des leaders de la formation de Rudi Garcia.
« C’est une année plutôt positive, où j’ai vécu beaucoup de choses, où j’ai appris ». C’est par cette phrase que Dimitri Payet évoque sa première saison à Lille. Le milieu offensif, arrivé l’été dernier en provenance de Saint-Etienne, a pourtant vécu une première partie de saison plutôt difficile. Souvent gêné par des petites blessures (opération du genou en septembre), en concurrence avec Joe Cole, le Réunionnais n’a pas eu le rendement espéré. Mais cette année, la donne pourrait être différente.
Le nouveau patron du jeu lillois ?
Car fort d’une saison qu’il a terminé en trombe (4 buts et 3 passes décisives lors des 10 dernières journées), Dimitri Payet a marqué des points dans la tête de Rudi Garcia. Surtout qu’avec le départ d’Eden Hazard et le retour de Joe Cole à Liverpool, il y a un trou dans le secteur offensif des Dogues. La possibilité pour le joueur de 25 ans de devenir indispensable. « Je me suis préparé pour ça et j’espère que je répondrai présent quand on aura besoin de moi » explique t-il dans L’Equipe, ajoutant qu’il se sent parfaitement intégré. « L’avantage de ce groupe, c’est qu’après une seule saison, on a l’impression d’être là depuis des années ». Les voyants sont tous au vert.
Dimitri Payet a donc largement de quoi devenir un titulaire indiscutable au LOSC, malgré la présence d’un champion d’Europe (Salomon Kalou). Pourtant, le natif de Saint-Pierre ne s’emballe pas. « On ne peut pas dire qu’on est sûr d’être titulaire indiscutable pendant trente-huit journées quand on a un effectif comme le nôtre ». Surtout, l’international (3 sélections) devra être au top pendant toute une saison, lui qui manque encore de régularité. Alors, Dimitri Payet peut-il devenir le nouveau patron du jeu lillois, en remplacement d’Eden Hazard ? Premier élément de réponse dès samedi, à… Saint-Etienne.
Rémi dos Santos