LOSC : Landreau poussé sur la touche ?
La rédaction

Sous le feu des projecteurs après des prestations relativement moyennes avec le LOSC, Mickaël Landreau a fait front aux attaques à son encontre. Tout y passe : de sa blessure à la concurrence entre gardiens. Il n'occulte aucun sujet.

Mickaël Landreau n’a jamais été du genre à se désister. Surtout lorsque, d'après lui, les observateurs exagèrent sur sa méforme du moment (ndlr : il a déjà encaissé 16 buts cette saison toutes compétitions confondues). « Je peux être plus performant, a-t-il reconnu dans L’Equipe. Mais, à l’inverse de ce que peuvent dire certaines personnes, je ne fais pas d’erreurs monstrueuses ou grossières (…) Mais j’ai l’habitude : quand je fais de bons matchs, c’est normal, et quand c’est un peu moins bien, on dit que c’est catastrophique. » Pas faux.

Des problèmes physiques Et s'il a accepté les critiques à son sujet, le Dogue a également confessé être en délicatesse sur le plan physique. « J'ai un problème au ménisque. Je le sens, mais ce n'est pas grave, la preuve, vous ne l'avez pas vu. Peu importe, cela fait quatre semaines que je le gère, depuis le match contre Paris (défaite 2-1, le 2 septembre dernier), a-t-il ajouté,sans pour autant se poser en victime. C'est vrai que ça correspond à ma mauvaise période, mais ce n'est pas ça qui va me faire manquer un arrêt. »

Elana titularisé à sa place ? Cette mauvaise passe pourrait contraindre Rudi Garcia, son entraîneur, à revoir sa hiérarchie. Le coach lillois pourrait offrir une chance à son numéro 2, Steeve Elana, contre Ajaccio. « Que le coach s’interroge, c’est son boulot, a-t-il concédé. Il est dans son rôle. Quelque part, je n’ai à exiger. Je m’investis. Lui, il se pose la question, c’est son travail de choisir l’équipe, la tactique, les recrues. C’est normal. » Mais Micka Landreau est-il pour autant inquiet ? « Ca ne se voit peut-être pas, mais la pression, je l’ai tout le temps. Après, on le montre, on le montre pas. En fonction de son caractère, on peut en sourire, ou moins. » Lui, le sourire, il ne l'a plus depuis un petit moment.

Par Yohan Roblin