Le LOSC, en ce début d’exercice 2012-2013, peine dans le jeu, comme dans les résultats. Martin et Kalou, les recrues, sont montrées du doigt. Et si, finalement, le problème venait de Rudi Garcia ?
Depuis que Rudi Garcia s’est assis sur le banc d’un club professionnel, tous les observateurs sont unanimes pour saluer le boulot qu’il réalise. Que ce soit au Mans ou bien à Lille, les équipes chaperonnées par Garcia ont toujours produit un football agréable, basé sur une possession de balle importante, et donc sur un collectif fort. Dans le Nord, le technicien avait même réussi des petits miracles. Oublié, l’épisode du licenciement lors de l’été 2009, Garcia construit, en s’appuyant sur les Mavuba, Cabaye ou bien encore Hazard, l’une des meilleures formations de l’hexagone, qui devient même championne de France en 2011.
Le bilan comptable Mais aujourd’hui, les confettis victorieux ont laissé place à des critiques vigoureuses. Le LOSC version 2012-2013 n’impressionne plus. Et surtout, ne gagne pas. En Ligue 1, la formation nordiste n’est que onzième, avec seulement deux petits succès en neuf journées. En Ligue des champions, le bilan est encore plus accablant : trois matchs, et trois défaites. Les fautifs sont tout trouvés. On cite les recrues, comme Marvin Martin et Salomon Kalou, auteurs de ternes prestations ou bien le départ de Hazard. Et si l’intouchable Garcia avait sa part de responsabilité ? Après tout, c’est bien lui, le grand patron du sportif lillois.
Des recrues en difficulté Et c’est donc lui qui doit assumer les erreurs de casting. Cet été, Rudi Garcia avait mis son véto pour les arrivées de Hamouma et Alessandrini. Il y a deux ans, il avait refusé Lucas Ocampos, aujourd’hui à Monaco. Des ratés qui pourraient faire pencher la balance en fin de saison, quand viendra le moment de faire les comptes. Et selon l’Equipe du jour, le nom de Françis Gillot, dont le fils officie au sein de la cellule de recrutement du LOSC, est déjà murmuré aux abords de Luchin. Et si Garcia est encore loin d’être licencié, le voilà clairement fragilisé.