Vincent Labrune est en manque d'options solides pour remplacer Didier Deschamps sur le banc de l'OM. Pourtant, il doit trouver très vite. Pas simple.
La question de l’entraîneur commence à devenir épineuse pour les dirigeants marseillais. Selon nos informations, le président Vincent Labrune était bien embarrassé ces derniè
res heures sur le sujet, sans véritable piste concrète et consistante
. Accompagné de son directeur sportif José Anigo, Vincent Labrune a passé une bonne partie de la journée d’hier
à tenter de trouver une nouvelle solution ou au moins une nouvelle perspective intéressante, ce qui tend à confirmer que des pistes comme Elie Baup apparaissent plus comme un ultime recours pour le président olympien, qui a reçu de multiples candidatures ces dernières heures
. Vincent Labrune sait qu’il doit désormais faire très vite, car l’équipe est déjà en stage de préparation à Crans Montana, mais il sait aussi qu’il ne doit pas se tromper…L'OM n'a pas eu Gerets, Antonetti et Favre Si le club se retrouve dans l’urgence, sans véritable option, c’est qu’il n’a pas réussi à finaliser l’un des profils prioritaires définis en amont : Eric Gerets, Frédéric Antonetti et Lucien Favre, qui vient de prolonger à M’Gladbach. Joint au téléphone lundi, Max Eberl, le manager général de M’Gladbach, s’était d’ailleurs montré très clair : « Pourquoi devrions-nous accepter de nous séparer de notre entraîneur, qui est très important pour nous et qui a amené M'Gladbach au rang qui est le sien
aujourd'hui
? Quel serait notre intérêt ? Dites moi pourquoi le quatrième du championnat d'Allemagne accepterait de laisser partir son coach chez le dixième du championnat de France ? Rêver c'est une bonne chose pour tout le monde, mais à un moment, il faut se confronter à la réalité ! Et la réalité, c'est que Lucien Favre reste à M'Gladbach. C'est certain à 100%. Il n'y a absolument aucune chance pour l'OM. »Vincent Labrune espère trouver une solution dans les 48 heures. Le défi est de taille, car l’OM repart de zéro. L’idée d’un ticket Anigo-Passi revient souvent, mais à l’image du nom d’Elie Baup, elle apparaît plus comme un recours.