Avec l'absence de plusieurs cadres face à Sochaux et au Mans, Marseille et Bordeaux ont pu jauger le rendement de leurs joueurs habituellement remplaçants. Et les Olympiens, vainqueurs, sont bien les meilleurs. Le nouveau signe d'un futur champion ?
Sochaux – Marseille 0-1 Sous les yeux de Jean Fernandez, Didier Deschamps doit composer un 11 sans Ben Arfa et Valbuena et laisse Heinze sur le banc. Abriel prend donc le poste d’ailier droit tandis que Taiwo récupère celui de latéral gauche. L’ancien Lorientais est peu en verve en première période. Les Marseillais seront seulement dangereux sur une reprise à bout portant de Niang (sur une ouverture lumineuse de Lucho) et une frappe lointaine de Kaboré. Les Lionceaux auraient pu ouvrir le score sur une tentative de Boudebouz, brillamment détournée par Mandanda. En seconde période, Abriel prend plus l’initiative et sa passe, millimétrée, pour Niang se termine en but… refusé pour un hors-jeu imaginaire.
Les Marseillais poussent. Lucho se retrouve seul face à Dreyer, le passe mais sa petite louche trouve la transversale ! Peu après l’heure de jeu, Boudebouz touche également du bois avant que Taiwo ne laisse sa place à Heinze tandis qu’Ayew remplace Abriel, à créditer d’un «sans plus». Alors que le match semble se diriger vers un nul équitable, Brandao dévie et Mbia, en deux temps, pousse le cuir au fond des filets (0-1). Avant la fin, Sochaux égalise mais le but est refusé pour une position de hors-jeu litigieuse. Les Marseillais, même amoindris, filent vers le titre.
Le Mans – Bordeaux 2-1 Du côté de Léon-Bollée, Laurent Blanc doit se passer des services de cadres comme Diarra et Gourcuff, et à un degré moindre Fernando. Jussiê, Bellion, Cavenaghi sont titularisés. Ciani, auteur de bourdes à répétition, est laissé sur le banc et personne ne le regrettera puisque Henrique, son remplaçant en défense centrale, ouvre la marque sur un coup-franc de Plasil, en smashant une tête imparable (1-0). Les célébrations sont courtes du côté girondin puisque Le Tallec profite d’un cafouillage dans la surface pour égaliser de près (1-1). Dossevi, à l’affût, double la mise juste avant la pause sur une mauvaise remise de Trémoulinas vers Carrasso (2-1).
La seconde période est un véritable cauchemar puisque Planus, blessé, laisse sa place à Ciani (auteur d’un bon match) tandis que Carrasso, également blessé, fait signe à son banc qu’il faut le sortir mais celui-ci ne veut rien entendre ! Gouffran entre alors au détriment d’un Bellion décevant tandis que Chamakh remplace Cavenaghi, encore inefficace malgré une belle occasion à l’heure de jeu. Le pari de Blanc reste vain. Ce résultat ressemble à une passation de pouvoirs.