D'un naturel renfermé, Hugo Lloris pète quelques plombs quand la soupape de la cocotte minute a tendance à siffler. Comme ce samedi, où le gardien dézingue la politique de l'OL la saison passée.
Pour lancer une saison, rien de mieux qu’une petite soufflante. Surtout si celle-ci est méritée et assumée. En quelques mots, c’est Hugo Lloris qui s’est astreint au découpage de têtes au sein-même de l’Olympique Lyonnais. Sans donner de noms, le gardien international de l’OL a carrément enfilé son rôle de bourreau pour balancer de l’huile sur le feu avant le déplacement à Nice. « Si on a connu une saison dernière aussi difficile, c’est parce que, sur le terrain, ça n’allait pas, explique-t-il dans les colonnes de L’Equipe.
Aucune rigueur, aucun équilibre Il n’y avait aucune rigueur, aucun équilibre, tout se faisait un peu au jour le jour. Cela fait désordre quand on joue à l’Olympique Lyonnais. Et ça, il faut que ça change. Une fois qu’on aura retrouvé un certain niveau de jeu, une certaine régularité, là, d’accord, on pourra parler d’objectifs majeurs. Mais, pour l’instant, la saison n’a pas commencé. J’ai découvert au fil d’une saison compliquée des choses en moi. Je suis jeune et j’apprends à me connaître encore. Je resterai moi-même, mais je me permettrai… (Il réfléchit.) Je sais que j’ai un rôle à tenir dans le vestiaire ». Décidemment, le voyage à Nice fait le plus grand bien à Lloris, qui avait poussé une gueulante monstre la saison passée après une fin de match mémorable…