L'attaquant argentin de Lyon, en mal de reconnaissance, n'accepte pas sa situation et s'est expliqué face aux medias. Qu'est-ce qui va si mal que ça, Lisandro ? Aucun mot en français Montre en main, Lisandro est resté 25 minutes en conférence de presse. Si quelques sourires ont été esquissés par la star, l’Argentin a semblé sur la défensive, tendu. Un traducteur était assis à ses côtés puisqu’il ne parle toujours pas un seul mot de français. Problématique après six mois dans le Rhône.
Titulaire une fois sur deux Les chiffres sont limpides. Sur les six matches disputés cette saison par Lyon, Lisandro n’a été titulaire que trois fois. Inexplicable pour un joueur recruté 24 millions d’euros cet été. Ses seize buts toutes compétitions confondues depuis le début de la saison plaident pourtant en sa faveur.
Altercation verbale à Lorient Comment se matérialise la frustration d’un Argentin ? Souvent par les actes, toujours la parole. Sevré de ballons, courant régulièrement dans le vide, Lisandro n’a pas aimé et a invectivé quelques uns de ses partenaires. «Il s’agit de situations de jeu qui arrivent lorsque les choses ne se passent pas comme on l’avait prévu. Les pulsations montent, et il peut arriver que l’on puisse perdre le contrôle (de soi), ce qui pourrait être préjudiciable pour l’équipe».
Il recadre la presse En coulisses, selon Le Progrès, Lisandro se poserait des questions quant à son avenir lyonnais. Il a tenu à recadrer la presse présente vendredi en conférence de presse : il est un joueur de Lyon à part entière. «Avant tout, je veux dire une chose, je fais partie de l'équipe, je suis dedans, impliqué. Or là, les questions laissent entendre que je suis à côté. On va recommencer… »
Pas de poste précis en attaque Les schémas de jeu de Claude Puel expliquent l’absence de son attaquant vedette. Lisandro a été baladé sur deux positions bien précises de l’attaque rhodanienne : dans l'axe ou sur l’aile gauche, qu’il peut prendre au contraire de Bafétimbi Gomis. Cela ne «me dérange pas», glisse-t-il.
Ses rapports avec Puel Conscient que ses efforts ne peuvent durer pendant 90 minutes, Claude Puel mise souvent sur la fraîcheur pour remplacer Lisandro. Comment vit-il cette situation ? «Cela ne me gêne pas, l'entraîneur peut mieux l'expliquer que moi. Tout le monde sait qu'il aime les changements, je l'accepte parfaitement. Avec le coach, on s'entend bien. Après, tous les joueurs espèrent être titulaires évidemment…»
Dans quel état pour le PSG «L'équipe avait réussi un grand début de saison, mais à partir du nul (5-5) contre Marseille, elle a commencé à chuter. On n'est pas encore revenu à ce niveau» affirme-t-il. L’OL, qui reçoit le PSG ce week-end, représente un défi énorme pour l’Argentin. «On n’a plus de marge d’erreur. Il s’agit donc d’une rencontre fondamentale, une rencontre clé face à une grande équipe. On devra élever notre mental pour ne pas perdre davantage de places au classement».